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Critique de umezzu
Les années rouge et noir, ce sont ces années qui ont opposé fascisme et communisme pendant la seconde guerre mondiale et au-delà. Convard et Boisserie présentent dans cette série BD en quatre tomes les trente glorieuses, version manipulations et compromissions.
Ce premier tome se concentre sur Agnès Laborde, engagée tôt dans la résistance gaulliste, alors que son frère Jean-Pierre, a fait lui le choix de servir la Wehrmacht sur le front de l'Est. En 1944, alors que les Alliés ont débarqué, elle se retrouve arrêtée par la milice de Marcel Déat. le conseiller de Déat, Aimé Bacchelli, lui met un marché en main : il la libère, mais elle devra l'informer sur la résistance communiste, qui, pour lui, finira immanquablement par s'opposer à De Gaulle, comme elle s'oppose alors aux Allemands et au régime vichyste.
L'enjeu pour Bacchelli est surtout de compléter les précieuses fiches mécanisées sur lesquelles il a repris tous les travers de nombres de personnalités, jusqu'à sa secrétaire Simone, qu'il sait depuis longtemps être d'origine juive. Mais Bacchelli pense déjà à l'avenir, à la France libérée dans laquelle il voudra garder sa place. Son moyen de pression : les fiches que tout le monde veut récupérer.
Ce premier tome présente les personnages que l'on retrouvera par la suite. D'un côté les fascistes anciens et actuels : Bacchelli, son exécuteur Biard, Jean-Pierre Laborde emprisonné en URSS, l'extrémiste Bout de l'An ; de l'autre les gaullistes Agnès et son amant Baillard-Lacaze, proche du général et, pour le moment, des communistes comme les frères Véron. Simone après avoir frayé avec Jean Véron se lance dans le journalisme. Les caractères sont en place.
Les erreurs commises qui viendront sans cesse polluer le futur sont toutes présentes dans ce premier épisode, assez dense, sur lequel il faut s'attarder pour bien comprendre la suite. L'intrigue est réussie. Côté dessin, tout cela est assez fruste. Certains portraits manquent de ressemblance (comme celui du général De Gaulle par moments).
Ce premier tome se concentre sur Agnès Laborde, engagée tôt dans la résistance gaulliste, alors que son frère Jean-Pierre, a fait lui le choix de servir la Wehrmacht sur le front de l'Est. En 1944, alors que les Alliés ont débarqué, elle se retrouve arrêtée par la milice de Marcel Déat. le conseiller de Déat, Aimé Bacchelli, lui met un marché en main : il la libère, mais elle devra l'informer sur la résistance communiste, qui, pour lui, finira immanquablement par s'opposer à De Gaulle, comme elle s'oppose alors aux Allemands et au régime vichyste.
L'enjeu pour Bacchelli est surtout de compléter les précieuses fiches mécanisées sur lesquelles il a repris tous les travers de nombres de personnalités, jusqu'à sa secrétaire Simone, qu'il sait depuis longtemps être d'origine juive. Mais Bacchelli pense déjà à l'avenir, à la France libérée dans laquelle il voudra garder sa place. Son moyen de pression : les fiches que tout le monde veut récupérer.
Ce premier tome présente les personnages que l'on retrouvera par la suite. D'un côté les fascistes anciens et actuels : Bacchelli, son exécuteur Biard, Jean-Pierre Laborde emprisonné en URSS, l'extrémiste Bout de l'An ; de l'autre les gaullistes Agnès et son amant Baillard-Lacaze, proche du général et, pour le moment, des communistes comme les frères Véron. Simone après avoir frayé avec Jean Véron se lance dans le journalisme. Les caractères sont en place.
Les erreurs commises qui viendront sans cesse polluer le futur sont toutes présentes dans ce premier épisode, assez dense, sur lequel il faut s'attarder pour bien comprendre la suite. L'intrigue est réussie. Côté dessin, tout cela est assez fruste. Certains portraits manquent de ressemblance (comme celui du général De Gaulle par moments).
