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Critique de Lutin82


la Compagnie Noire s'est rangée aux côtés du « mauvais » camp. Cette dichotomie est toute théorique tant les salopards appartiennent aux deux factions, avec toutefois un penchant assez net pour les Rebelles. En effet, ces hommes n'hésitent pas à abuser de tout et de tous (viols de jeune fille muette, assassinats, pillages,…), alors que nos mercenaires se contentent du strict minimum en terme d'exaction et font même preuve d'une once de chevalerie en se portant au secours de jeune fille muette. Ce sera une fois de plus le cas avec le Château Noir, Toubib et sa bande devront faire des choix et parfois dans en s'efforçant de sauver la veuve et l'orphelin. Parfois.

Les comportements des uns et des autres ne sont pas totalement cartésiens, et le lecteur se plonge donc dans une histoire ou la distinction entre le bien et le mal est toute relative. Les événement nous sont contés par l'intermédiaire des Annales de la Compagnie Noire, tenues par le médecin de la troupe Toubib, sans doute le plus expansif et volubile de tous.

Alors, est-ce une reprise des éléments d'une tambouille dont l'alchimie a parfaitement opéré ?

Glen Cook ne choisit pas la voie de la facilité; et si lors du premier tome nous avions une intrigue somme toute assez linéaire transmise d'une seule voix, le Château Noir nous invite à suivre l'aventure sous deux angles différents et presque opposés.

Ainsi, plongeons-nous dans les quartiers chauds de Génépi, qui est pour moi un digestif à base de plantes fort savoureux. En revanche, si pour Glen Cook, l'alcool coule à flot dans les artères de Génépi, il s'agit non pas d'une boisson mais d'un coupe gorge de première catégorie dans la puanteur et la déliquescence ne sont ralenties que par les températures polaires y régnant. En ce lieu « magique et divertissant », se tient une auberge qui n'en a que le nom, le Lis. le patron Marron Shed est un poltron reconnu et abusé par la plupart des malfrats du coin. Autre particularité du triste sire, il a le don de s'endetter de manière chronique, c'est un panier percé. Il ne doit son salut jusqu'à présent qu'à sa jeune employée, belle et muette, couvée et protégée par un énergumène assez mystérieux et effrayant. Il sa fait appeler « Corbeau »…

Pour autant, l'action n'est pas recalée au fond la classe, le lecteur aura le loisir de suivre quelques échauffourées, des coups bas, des trahisons, des peines de coeur (si,si), et un ultime combat de virtuose.

Bref, je suis presque aussi conquise que lors de ma découverte. Presque, car le début est un peu poussif à mon goût, et la quasi absence d'un de mes personnages préférés tempère ma flamme.


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Lien : https://albdoblog.wordpress...
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