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Critique de Vermeer


Etude de la philosophie et de l'ouvrage "Pensées" du dernier grand Stoïcien qui fut aussi empereur romain de 161 à 180. La philosophie n'est pas un exercice intellectuel abstrait pour les Anciens mais un choix de vie, une médecine destinée à mettre de l'ordre dans notre chaos intérieur. Il n'y a pas de hiérarchie chez les Stoïciens entre âme rationnelle et irrationnelle mais une seule et même âme qui raisonne parfois mal.
La philosophie a trois objectifs principaux à trois moments de la journée le matin pour la lucidité, le midi pour l'amour, l'action, la bienveillance et le soir recueilli pour la concentration.
Les choses sont neutres, c'est le jugement que l'on porte sur elles qui les rend bonnes ou mauvaises. Il faut donc voir l'intérêt de ce qui nous arrive et changer notre jugement "prendre avec simplicité et lâcher facilement". La Nature est rationnelle (concept contesté par les Epicuriens). Dans cette maîtrise du désir, nous retrouvons Epictète.
La beauté du monde est dans sa neutralité, il ne faut donc pas être esclave de la beauté et voir la beauté ailleurs.
Il faut éprouver des sentiments positifs, aimer, chérir les autres, ne pas trop en attendre, faire le bien sans chercher de récompense, ne pas chercher de responsabilités à nos maux, accepter la faiblesse des autres.
Rien ne sert de partir, c'est en soi que nous devons trouver le calme. Nous devons privilégier le présent et s'efforcer de penser et d'agir bien à tout instant ( Marc Aurèle n'était pas un rigolo )
Mieux désirer ce qui nous est donné dans la plénitude de l'instant.
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