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Critique de KiriHara


On ne présente plus le personnage littéraire de Nick Carter. Si oui, lisez mes autres chroniques sur la série ou bien l'avant-propos contenu dans les rééditions de Nick Carter chez OXYMORON Éditions.
Sachez seulement que la série « Nick Carter », changea à jamais, au début du XXème siècle, la face de la littérature populaire mondiale et française, de part son genre et son format.
Nick Carter est donc un détective américain qui officia, dans la littérature américaine, à partir de la fin des années 1880, aux USA et en 1908 en France par l'intermédaire de traductions diffusées par les éditions Eichler puis Sobelli.
Nick Carter est chargé de retrouver les bijoux de la cantatrice (qui n'est pas chauve) et d'arrêter le ou les voleurs. Seulement, les pistes sont nombreuses entre la bonne qui ne dit pas tout ce qu'elle sait et qui ment, un locataire d'une chambre d'hôtel voisine des lieux du forfait qui est suspect, un groom qui est en fait une femme déguisée, une bagarre entre un groom et une autre personne... et le brigand qui tente de tuer Nick Carter avant d'aller se réfugier dans le bouge de Mammy Tooter.

Mais le détective, quand les pistes sont nombreuses, choisit invariablement la plus dangereuse et c'est chez Mammy Tooter qu'il va se rendre incognito. Problème, la taverne abrite les pires malandrins de la ville et Nick Carter en a arrêté un bon nombre. S'il est reconnu, il va passer un mauvais quart d'heure.

On le comprend aisément, l'épisode, comme la plupart de la série, ne met pas l'accent sur l'enquête elle-même, ni sur la recherche d'indices, les performances de déductions du détective, mais sur l'aventure et l'action. On suit donc les périgrinations de Nick Carter et on assiste à sa mise en danger et à la façon dont il va se sortir, bon an, mal an, de toutes les embûches en y laissant un peu de lui, au péril de sa vie.

Mais Nick Carter est invicible (la preuve, il lui reste encore plusieurs centaines d'aventures à vivre donc, on se doute qu'il ne va pas mourir ici).

Ici, pas de génie du crime comme dans les luttes contre le Docteur Quartz ou d'autres criminels du genre. Non, Nick Carter a plutôt affaire à du menu fretin, mais du menu fretin dangereux.

Si cela ne retire rien à l'action, cela réduit quelque peu la tension que pouvait amener la joute intellectuelle en sus de celle physique.

Tant pis.

Mais, ne boudons pas notre plaisir, l'épisode se lit tout de même de façon agréable, du fait de l'absence de temps mort de l'histoire.

Au final, un épisode qui manque un peu de tension mais pas d'action.
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