C'est charmant. Et même un peu plus. Cossé part d'un problème de société et le développe mi-sérieuse (n'hésitant pas à convoquer Debray) mi-délirante. N'oubliant pas que la dialectique est née en même temps que l'art gothique, elle compose son roman en 3 parties: thèse (À bas les cathédrales), antithèse ( vive les cathédrales) et synthèse. le seul problème, c'est qu'une bonne idée ne suffit pas à remplir 200 pages , d'où quelques longueurs et la création de personnages inutilement pittoresques qui font 3 tours et puis s'en vont. En l'état, c'est très agréable à lire et très culpabilisant: on se dit qu'on ferait mieux de lire Duby.
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