La cité du savoir

Sophia et Théo ont grandi ensemble sur l'île d'Hiklion. Elle a toujours rêvé de maîtriser le pouvoir des mots et d'intégrer la prestigieuse école de Philopolis tandis que Théo lui, a des rêves bien plus raisonnables. D'ailleurs il est effrayé par les ambitions de Sophia. En effet, de nombreux étudiants sont revenus sur leur île natale atteints par une maladie appelée la dyspnoïa. Complètement vidés de leur énergie vitale, ils errent tels des fantômes... et personne ne se soucie de leur sort.
Mais quand Sophia découvre le pouvoir qu'elle a avec les mots, Théo, de son côté, ne pense qu'à une chose : la protéger de ce qui pourrait éventuellement lui arriver à Philopolis. Ils partent donc tous les deux là-bas, mais avec des envies bien différentes...

Je ressors de ma lecture plutôt mitigée. J'ai trouvé à ce roman de bons et de mauvais points. Commençons par les bons.
L'ambiance : c'est très agréable de lire une histoire qui se passe dans une probable cité grecque ancienne. Les paysages et les décors décrits sont très immersifs.
L'histoire d'amitié entre Théo et Sophia est vraiment très belle et très profonde.
L'intrigue est, elle aussi, plutôt bien trouvée. La magie des mots, le pouvoir, la corruption, la maladie. Pas mal de sujets sont abordés de façon intéressante.
Mais le tout reste à mon goût trop brouillon. L'histoire nous est contée par le biais d'une enseignante qui souhaite détailler l'histoire de Sophia et Théo à ses élèves. Mais je n'ai pas vraiment trouvé d'intérêt à tout ça.

Malgré une bonne intrigue et un décor intéressant, je me suis parfois ennuyée. J'avais du mal à tourner les pages. L'intrigue en plus se passe sur plusieurs années, et aurai dû à mon sens être plus punchy. le final ne m'a pas vraiment surprise, je m'y attendais.
C'est donc une lecture en demi-teinte pour ma part.