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Critique de Axelinou


Il vaut mieux être autochtone pour décrire son pays de la sorte. Tout autre aurait la Securitate à ses trousses.

Après de trop nombreuses années de communisme, les Roumains découvrent l'économie de marché. Et ils n'y vont pas avec le dos de la cuiller. C'est las seule chose importante dans la vie et out doit y tendre. Si tu es une femme mais pas d'idées, il te reste ton cul. C'est aussi valable pour l'homme, mais cette voie n'a pas été explorée par l'auteur. Quant à savoir s'il vaut mieux soutirer de l'argent aux Roumains ou aux étrangers, la réponse est : aux plus naïfs.

Un roman mené tambour battant sans temps morts, avec beaucoup d'humour. Bien sûr, l'argent est roi, et celui qui croit qu'on s'enrichit en travaillant est un con, et les sentiments passent à la trappe, au contraire du cul. Même si j'ai parfois l'impression que le monde de la pub roumain n'est pas très différent de celui de l'Occident.

« Je suis superficiel comme tout publicitaire normalement constitué. Je suis passionné par tout ce qu'il y a de banal chez les gens, pas par ce qu'ils ont de profond. Parce que le banal est ce qu'il y a de plus facile à exploiter et de plus profitable. » p. 22

« de nos jours, donner des leçons de morale, c'est un peu comme expliquer à une communauté de cannibales de quelle salade il faut accompagner la chair humaine pour rester en bonne santé. » p. 96

« La flemme est mère de créativité. le père reste inconnu. » p. 112

Le plus surprenant est l'angle d'attaque du roman : comment se faire du fric avec la mort. Peu de gens y pensent et le sujet est un peu tabou : allons-y, profitons-en, sans trop travailler. « le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver. »

J'attends quand même un autre texte avant de me faire une idée sur l'auteur.

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