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Critique de LeCombatOculaire


Douglas Coupland a un réel génie pour mettre en scène dans ses livres des personnages très typés, qu'ils soient des clichés ambulants ou des caricatures extrêmes de la population états-unienne, des fous improbables ou des condamnés à mort contemplant les prémices de l'apocalypse, parfois dans un calme olympien, parfois en pétant les plombs puissance mille. Si vous n'avez pas déjà lu Toutes les familles sont psychotiques, son roman le plus connu, je vous conseille de vous jeter dessus si vous êtes un adepte des situations cocasses et totalement incongrues, qui reflètent pourtant avec merveille l'état de notre société actuelle - du moins dans les pays fortement développés où les gens sont beaucoup trop souvent aveuglés par le capitalisme, le matérialisme, l'individualisme et la religion.

L'histoire est séquencée par petits chapitres centrés à chaque fois sur un seul des protagonistes en particulier, regroupés en grosses parties à chaque évènement clé de l'avancement de la situation. Un mot clé ? Désespoir. Comme dans ses autres romans, Douglas Coupland se délecte de nous démontrer à quel point nous sommes menés par le bout du nez par les médias - surtout ce géant Internet, à quel point nous sommes devenus des gens individualistes, pensant que tout nous est acquis, à quel point l'amour peut être une chose absurde mais souvent salvatrice, à quel point nous sommes seuls au milieu de ces milliards d'autres êtres humains. Il s'installe en philosophe et en sociologue du XXIe siècle, encore une fois avec beaucoup d'humour, de réflexion pas trop alambiquée, et nous livre à la fin un petit glossaire de phénomènes ou de théories acquis principalement dans cette nouvelle société décidément très absurde - même si techniquement bien avancée.

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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