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Critique de PGilly
J'ai lu un essai comme je les aime, en prise sur le temps, conçu à deux, psychologue et philosophe. Ces regards complémentaires identifient les causes de l'agitation nocive à la longue et ouvrent la voix d'un retour au calme, en phase avec nos aspiration, besoins et désirs. Leurs recherches tracent des pistes pour sortir de la spirale - travailler plus pour consommer plus.
Il s'agit de résister à la quête perpétuelle de l'intensité. Moduler celle-ci afin de développer nos passions triées sur le volet plutôt que de viser toujours plus fort et plus varié dès que le courant passe en basse tension alors que le bonheur suprême nous était promis.
Le propos est simple et cohérent,étayé de nombreuses références à des penseurs actuels et anciens. Les deux auteurs ont l'air d'enfoncer des portes ouvertes, en réalité, ils épinglent les ressorts usés d'une conception très matérialiste de la vie, guidée de l'extérieur (publicité par ex.), tendus (les ressorts) par une quatrième révolution industrielle où le numérique nous vante des jours meilleurs.
Gaëtan Cousin et Konstantin Büchler nous ramènent à l'essentiel : trouver un équilibre à distance égale de la fadeur et de la saturation.
Je salue avec enthousiasme ce duo défendant des valeurs, une attitude et un engagement en totale adéquation avec ma philosophie de la vie et ma perception d'une société suragitée. Qui aime bien, le dit bien fort. D'ailleurs, si je publie la première chronique, le panier des citations est déjà bien rempli, preuve s'il en est que nous sommes au coeur d'une tension contemporaine, celle de bien "réussir" sa vie.
J'en ajoute quelques unes, brèves.
Quand on aime, on ne compte pas.
Il s'agit de résister à la quête perpétuelle de l'intensité. Moduler celle-ci afin de développer nos passions triées sur le volet plutôt que de viser toujours plus fort et plus varié dès que le courant passe en basse tension alors que le bonheur suprême nous était promis.
Le propos est simple et cohérent,étayé de nombreuses références à des penseurs actuels et anciens. Les deux auteurs ont l'air d'enfoncer des portes ouvertes, en réalité, ils épinglent les ressorts usés d'une conception très matérialiste de la vie, guidée de l'extérieur (publicité par ex.), tendus (les ressorts) par une quatrième révolution industrielle où le numérique nous vante des jours meilleurs.
Gaëtan Cousin et Konstantin Büchler nous ramènent à l'essentiel : trouver un équilibre à distance égale de la fadeur et de la saturation.
Je salue avec enthousiasme ce duo défendant des valeurs, une attitude et un engagement en totale adéquation avec ma philosophie de la vie et ma perception d'une société suragitée. Qui aime bien, le dit bien fort. D'ailleurs, si je publie la première chronique, le panier des citations est déjà bien rempli, preuve s'il en est que nous sommes au coeur d'une tension contemporaine, celle de bien "réussir" sa vie.
J'en ajoute quelques unes, brèves.
Quand on aime, on ne compte pas.
