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Critique de Floccus
Les textes sont écrits vraiment petit et mes pauvres yeux ont eu du mal à se concentrer.
La photographie contemporaine me laisse perplexe. D'ailleurs, au premier feuilletage du livre, rien ne me parle, tout me paraît moche. Là n'est pas le propos nous explique Élisabeth Couturier. Sophistication visuelle, élaboration de scénarios complexes, mise à distance ultra-soignée du réel, sont les pistes de travail des photographes contemporains.
" En montrant sur fond blanc et avec une grande sobriété, un bouc égorgé et pendu par les pieds au-dessus d'une flasque de sang, Éric Poitevin réussit à saisir en une seule image, le passage de vie à trépas. Superbe !" (41)
Mazette ! Ça fait froid dans le dos !
Ce livre n'a fait que renforcer ma perception d'êtres égarés et désenchantés qui ne savent pas quoi faire du réel, comme s'il était manipulable à l'infini. Semblables à des enfants gâtés bénéficiant de tout un fourbi technique et culturel et jouant avec la surface humaine et sociale du monde, ils noient leur humilité dans un excès de conceptuel.
La photographie ne cesse d'interroger le réel, c'est là sa magie. Encore faut-il ne pas perdre sa qualité d'être sensible dans une arrogance qui n'a plus d'objet que le modelage d'une statuaire de soi-même en Artiste.
La photographie contemporaine me laisse perplexe. D'ailleurs, au premier feuilletage du livre, rien ne me parle, tout me paraît moche. Là n'est pas le propos nous explique Élisabeth Couturier. Sophistication visuelle, élaboration de scénarios complexes, mise à distance ultra-soignée du réel, sont les pistes de travail des photographes contemporains.
" En montrant sur fond blanc et avec une grande sobriété, un bouc égorgé et pendu par les pieds au-dessus d'une flasque de sang, Éric Poitevin réussit à saisir en une seule image, le passage de vie à trépas. Superbe !" (41)
Mazette ! Ça fait froid dans le dos !
Ce livre n'a fait que renforcer ma perception d'êtres égarés et désenchantés qui ne savent pas quoi faire du réel, comme s'il était manipulable à l'infini. Semblables à des enfants gâtés bénéficiant de tout un fourbi technique et culturel et jouant avec la surface humaine et sociale du monde, ils noient leur humilité dans un excès de conceptuel.
La photographie ne cesse d'interroger le réel, c'est là sa magie. Encore faut-il ne pas perdre sa qualité d'être sensible dans une arrogance qui n'a plus d'objet que le modelage d'une statuaire de soi-même en Artiste.
