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Critique de LoupAlunettes
DIDIER
: Un album poétique sur les petites humeurs des petits lecteurs.
Les enfants nous interpelleront : Mais pourquoi elle dit "pleux" sur la première de couverture ?
L'auteure-illustratrice Anne Crahay associera l'humeur de la petite colère avec celle d'une tempête qui se lève.
Nous pourrons profiter de l'amusante association du champ lexical de la pluie et du vent pour la petite colère de la petite fille au chat:
"Et tu bruines, tu pleuvines,
tu pleux averse ou...
tu pleux comme vache qui pisse ? lui demandera le chat.
Tout le texte sera du même bois, nuancé sur les vrais temps venteux existants, tentant de s'accorder sur la peine de l'enfant qui n'arrivera pas à définir avec précision la colère qu'elle ressent (et donc, même si cela n'est pas abordé, nous comprendrons que cette capacité à pouvoir reconnaitre ses émotions pourrait permettre à l'enfant de tempérer un peu ses tempêtes.
Pourquoi pleure-t-elle ?
Toutes les tempêtes ne se ressemblent pas et ne se justifient pas, petits lecteurs.
Il y a aussi des tempêtes qui se soulèvent et qui passent, d'autres dont le nuage se gorge de colères et qui doit éclater.
Comme les mauvaises humeurs des jeunes lecteurs qui liront cette histoire.
La technique graphique d'Anne Crachay, mêlant jeux de texture (papier opaque, transparent, porteur de dessins) et découpage apportera un soupçon d'enfance mais aussi de la délicatesse sur sa matérialisation des éléments naturels, vents, pluies et natures.
C'est très chouette.
: Un album poétique sur les petites humeurs des petits lecteurs.
Les enfants nous interpelleront : Mais pourquoi elle dit "pleux" sur la première de couverture ?
L'auteure-illustratrice Anne Crahay associera l'humeur de la petite colère avec celle d'une tempête qui se lève.
Nous pourrons profiter de l'amusante association du champ lexical de la pluie et du vent pour la petite colère de la petite fille au chat:
"Et tu bruines, tu pleuvines,
tu pleux averse ou...
tu pleux comme vache qui pisse ? lui demandera le chat.
Tout le texte sera du même bois, nuancé sur les vrais temps venteux existants, tentant de s'accorder sur la peine de l'enfant qui n'arrivera pas à définir avec précision la colère qu'elle ressent (et donc, même si cela n'est pas abordé, nous comprendrons que cette capacité à pouvoir reconnaitre ses émotions pourrait permettre à l'enfant de tempérer un peu ses tempêtes.
Pourquoi pleure-t-elle ?
Toutes les tempêtes ne se ressemblent pas et ne se justifient pas, petits lecteurs.
Il y a aussi des tempêtes qui se soulèvent et qui passent, d'autres dont le nuage se gorge de colères et qui doit éclater.
Comme les mauvaises humeurs des jeunes lecteurs qui liront cette histoire.
La technique graphique d'Anne Crachay, mêlant jeux de texture (papier opaque, transparent, porteur de dessins) et découpage apportera un soupçon d'enfance mais aussi de la délicatesse sur sa matérialisation des éléments naturels, vents, pluies et natures.
C'est très chouette.
