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Après 2050, l'Europe n'est plus. Ecrasés par les blocs soviétiques et américains, les pays ont du renoncer à leur existence pour devenir de simples régions de l'Union de Schengen dont le siège est à Varsovie; le nationalisme est d'ailleurs interdit. C'est désormais la presse, contrôlée par le gouvernement, qui subsidie la police. Ainsi ce sont les scoops qui permettent de payer les salaires de flics désabusés, obligés d'informer la presse avant leur hiérarchie. Une nouvelle drogue a fait son apparition, Elixir, issue de manipulations génétiques et permettant tant qu'on la prend de regénérer les corps malades. Elle provoque une telle addiction que toute tentative de sevrage provoque la déchéance du corps humain hôte. Pour tenter de contrer ce fléau, la cocaïne a été légalisée. Mais rien n'y fait... le dénommé HS, qui contrôle la vente d'Elixir, augmente son nombre d'adeptes de jour en jour. Maintenant qu'il a annoncé être parvenu à créer une substance permettant d'accéder à l'immortalité, Rogge, flic par encore tout à fait corrompu et Kessler, la journaliste affectée à son équipe, vont tenter de remonter la piste pour débusquer HS et faire arrêter son trafic.
Ce petit pavé oscille entre polar et horreur dans un contexte de science-fiction. On pourrait parle de dystopie, mais on approche plus du genre "zombies et compagnie". Bref, c'est un peu inclassable.
De côté de l'intrigue, c'est assez original. Il faut avouer qu'on a un peu de mal à bien situer l'histoire dans le temps et dans l'espace durant presque la moitié du bouquin. Parce que les considérations géopolitiques, ça ne semble pas la préoccupation principale de l'auteur. C'est donc en associant des détails parsemés deci-delà que le lecteur parviendra à dresser un tableau, toujours flou, de la manière dont le monde tourne bien qu'il ne saura jamais comment l'humanité en est arrivé là. J'ai trouvé que le socle de l'intrigue était assez crédible mais j'ai regretté que tout cela parte quand même en cacahuète en ajoutant une couche de fantastique dont le bouquin déjà très hétéroclite n'avait franchement pas besoin (avec des pouvoirs peu expliqués et donc finalement peu compréhensibles).
Quant aux personnages, plus exécrables les uns que les autres, aucun ne sort son épingle du jeu. Ils sont tous finalement peu construits car tout le récit s'ancre dans l'action immédiate. Nous ne saurons donc généralement rien de leur passé, c'est tout juste si on parvient à deviner leur âge; bref, on ne s'y attache pas. le langage utilisé est finalement assez vulgaire (dans son sens premier: ordinaire), émaillé par moment de fautes de français trop énormes pour n'être que de l'inattention.
En conclusion, un roman qui révèle de bonnes intentions et qui aurait mérité d'être un peu plus travaillé, sans doute raccourci de quelques chapitres et mettant le focus sur un seul genre qu'il aurait fallu exploiter à fond: dystopie, polar futuriste ou zombies.
Critique de MaggyM
Après 2050, l'Europe n'est plus. Ecrasés par les blocs soviétiques et américains, les pays ont du renoncer à leur existence pour devenir de simples régions de l'Union de Schengen dont le siège est à Varsovie; le nationalisme est d'ailleurs interdit. C'est désormais la presse, contrôlée par le gouvernement, qui subsidie la police. Ainsi ce sont les scoops qui permettent de payer les salaires de flics désabusés, obligés d'informer la presse avant leur hiérarchie. Une nouvelle drogue a fait son apparition, Elixir, issue de manipulations génétiques et permettant tant qu'on la prend de regénérer les corps malades. Elle provoque une telle addiction que toute tentative de sevrage provoque la déchéance du corps humain hôte. Pour tenter de contrer ce fléau, la cocaïne a été légalisée. Mais rien n'y fait... le dénommé HS, qui contrôle la vente d'Elixir, augmente son nombre d'adeptes de jour en jour. Maintenant qu'il a annoncé être parvenu à créer une substance permettant d'accéder à l'immortalité, Rogge, flic par encore tout à fait corrompu et Kessler, la journaliste affectée à son équipe, vont tenter de remonter la piste pour débusquer HS et faire arrêter son trafic.
Ce petit pavé oscille entre polar et horreur dans un contexte de science-fiction. On pourrait parle de dystopie, mais on approche plus du genre "zombies et compagnie". Bref, c'est un peu inclassable.
De côté de l'intrigue, c'est assez original. Il faut avouer qu'on a un peu de mal à bien situer l'histoire dans le temps et dans l'espace durant presque la moitié du bouquin. Parce que les considérations géopolitiques, ça ne semble pas la préoccupation principale de l'auteur. C'est donc en associant des détails parsemés deci-delà que le lecteur parviendra à dresser un tableau, toujours flou, de la manière dont le monde tourne bien qu'il ne saura jamais comment l'humanité en est arrivé là. J'ai trouvé que le socle de l'intrigue était assez crédible mais j'ai regretté que tout cela parte quand même en cacahuète en ajoutant une couche de fantastique dont le bouquin déjà très hétéroclite n'avait franchement pas besoin (avec des pouvoirs peu expliqués et donc finalement peu compréhensibles).
Quant aux personnages, plus exécrables les uns que les autres, aucun ne sort son épingle du jeu. Ils sont tous finalement peu construits car tout le récit s'ancre dans l'action immédiate. Nous ne saurons donc généralement rien de leur passé, c'est tout juste si on parvient à deviner leur âge; bref, on ne s'y attache pas. le langage utilisé est finalement assez vulgaire (dans son sens premier: ordinaire), émaillé par moment de fautes de français trop énormes pour n'être que de l'inattention.
En conclusion, un roman qui révèle de bonnes intentions et qui aurait mérité d'être un peu plus travaillé, sans doute raccourci de quelques chapitres et mettant le focus sur un seul genre qu'il aurait fallu exploiter à fond: dystopie, polar futuriste ou zombies.
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