Tout comme dans le précédent roman de la série du Baron, il n'y a pas grand chose à retenir de cet opus.
Ici plutôt que d'opposer des stéréotypes anglais et des stéréotypes d'Europe de l'Est, on oppose les Américains et les Anglais, éternels rivaux. L'Anglais est distingué, aristocrate, il a du goût, tandis que le Yankee est à la limite un péquenaud mal dégrossi, qui croit qu'avoir de l'argent lui permettra d'avoir du style.
L'histoire de fantôme est assez peu exploitée. Morton ne joue pas assez sur le côté fantastique qui aurait pu être possible. Ça reste un fantôme assez banal avec son drap blanc qui élimine les gens à coups de pistolets. Et la révélation reste très cartésienne. Mannering savait tout depuis le début et il a tout laissé faire. C'est un peu moyen pour un personnage qui veut prétendre être un bon citoyen.
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