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Critique de koalas


"Rien ici n'était à moi et rien de moi n'y était."

Paris perdu pour Angèle qui cherche un foyer pour la nuit , Irina qui fuit les macs de l'Est , l'homme en noir qui cherche la nuit des colis, Mona la jeune rebelle et Jojo " tout seul le martien loin de sa planète" la cinquantaine, fatigué après dix ans de placard, qui trouve un job d'homme à tout faire dans l'hôtel des passagers, confort moderne et tout l' tintouin.
Mais pari gagné pour Thierry Crifo qui décrit d'une plume nerveuse et hallucinante le Paris des parias.
un regard noir perçant sur le paris face prolos, sur les quartiers, bars et hôtels populos, "On était loin de l'agitation de la rue Lafayette, on était dans le confidentiel, dans le familier" sur la galère, les exclus, les clodos
les filles perdues, proies faciles pour les sadiques qui courent les rues...
Du déjà vu, ok mais relaté avec un style familier parigot un peu moins dans l'air du temps mais tout aussi bon que le Paris la nuit de Jeremie Guez.

Noir c'est noir oui mais il y a quelques touches de couleurs, les cheveux rouges d'Irina la Russkoff et surtout la belle Calypso en boubou et ses trois maris qui vont en voir de toutes les couleurs et lui rendre la vie un peu plus rose.
Paris parias, pari noir réussi hauts les mains... peau de martien !
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