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Critique de ogmios
Une intrigue prenante, des personnages bien campés et une énigme qui ne trouve sa solution qu'à la fin : tout est réunis pour faire un bon roman, d'autant plus que l'écriture est de qualité. Une fois encore, Catherine Cuenca se lance dans un roman historique, mais l'originalité de ce roman c'est qu'elle nous fasse découvrir deux conflits à 44 ans de distance : la guerre de 1870 et celle de 1914. Par quel artifice ? En faisant apparaître en 1914 dans la vareuse d'un soldat français qui se suicide, un lot de lettres d'une jeune femme adressées à un énigmatique Valentin Desvaux. En effet, rien ne relie les deux hommes et le sergent Dumet qui a trouvé les lettres devient rapidement obsédé par ce mystère. En cherchant à retrouver l'expéditrice de ces lettres, il en apprend de plus en plus sur ce soldat de 70 en lutte contre les Prussiens.
L'intérêt de ce roman, c'est que l'expérience des jeunes soldats de 1914 fait écho à celle des recrues de 1870, comme eux, ils sont dépassés par un conflit qui broie les hommes, comme eux, ils sont partis la fleur au fusil et ils découvrent l'atroce réalité d'une guerre inhumaine. Ces deux histoires en parallèle (les chapitres alternent), donnent plus de force et d'intensité à chacun d'eux surtout que les liens se tissent et que l'enquête du sergent Dumet intrigue le lecteur et le tient en haleine. le récit de C. Cuenca n'édulcore en rien la sauvagerie des combats, on retrouve dans les scènes de corps à corps, le réalisme de pages que l'on pourrait lire dans " A l'ouest rien de nouveau" d'Erich Maria-Remarque et on est loin du récit gentillet avec un happy end à la fin, c'est la guerre, on y meurt sans gloire et c'est d'un réalisme cru. Un très bon roman qui prend appui sur des événements historiques, les combats du Bois-au-prêtre se sont effectivement déroulés de septembre 1914 à juillet 1915 et ils ont été meurtriers pour les deux camps. A voir, cette vidéo sur le site Centenaire.org : http://centenaire.org/fr/video-darchive/apres-les-combats-de-bois-le-pretre
L'intérêt de ce roman, c'est que l'expérience des jeunes soldats de 1914 fait écho à celle des recrues de 1870, comme eux, ils sont dépassés par un conflit qui broie les hommes, comme eux, ils sont partis la fleur au fusil et ils découvrent l'atroce réalité d'une guerre inhumaine. Ces deux histoires en parallèle (les chapitres alternent), donnent plus de force et d'intensité à chacun d'eux surtout que les liens se tissent et que l'enquête du sergent Dumet intrigue le lecteur et le tient en haleine. le récit de C. Cuenca n'édulcore en rien la sauvagerie des combats, on retrouve dans les scènes de corps à corps, le réalisme de pages que l'on pourrait lire dans " A l'ouest rien de nouveau" d'Erich Maria-Remarque et on est loin du récit gentillet avec un happy end à la fin, c'est la guerre, on y meurt sans gloire et c'est d'un réalisme cru. Un très bon roman qui prend appui sur des événements historiques, les combats du Bois-au-prêtre se sont effectivement déroulés de septembre 1914 à juillet 1915 et ils ont été meurtriers pour les deux camps. A voir, cette vidéo sur le site Centenaire.org : http://centenaire.org/fr/video-darchive/apres-les-combats-de-bois-le-pretre
