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Critique de LunaZione


Même si j'adore ce genre, cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu de fantasy alors j'étais un peu inquiète : si cela est particulièrement addictif, ces romans nécessitent souvent un peu plus de concentration que les dernières romances lues ;)
En effet, j'ai tout de suite accroché à cette histoire plutôt originale. Cela dit, l'univers assez upside-down décrit n'est pas toujours simple à comprendre et à visualiser. Etonnamment, j'ai donc préféré les chapitres sur ce qu'il se passait dans l'entourage des frères Shepherd à Leeds depuis leur disparition que de suivre ces deux-là. S'il est plus facile de se raccrocher à cette réalité, c'est aussi que j'ai eu du mal à ingérer tous les éléments donnés pour bien comprendre ce qu'il se passait dans le monde des Fortiens et des Dulracks. On y découvre beaucoup de choses d'un seul coup entre les villes, leur histoire, la magie ainsi que ses créatures assez spectaculaires ou encore le nombre important de personnages... Sans oublier le fait que l'on change régulièrement d'endroit ce qui n'aide pas à se poser pour assimiler les différents éléments. Honnêtement, c'est davantage la sphère des Fortiens qui m'a décontenancée : une fois dans la caverne puis chez les Dulracks, ma lecture a été beaucoup plus facile.
Il en a été de même avec l'intrigue plus politique. J'ai eu du mal à comprendre cette histoire de clan caché chez les Fortiens et encore plus une fois qu'un complot est soupçonné. Si c'est plutôt intéressant, j'ai trouvé dommage que ce ne soit pas davantage utilisé dans ce tome... Mais, avec tout ce qu'il s'y passe déjà, c'est bien de le garder pour la suite ! Cela dit, j'ai aimé cette histoire de mur protecteur contre la Brume qui m'en a rappelé un autre aussi connu que ses gardiens ;)
J'ai trouvé dommage que certaines choses découvertes en début de roman ne soient pas davantage exploitées comme la magie de l'eau ou le pouvoir de Syrïn. Il y a eu plusieurs moments où elles auraient pu être utilisées sans que ce ne soit le cas et j'aurais bien aimé savoir pourquoi... J'ai trouvé ça d'autant plus dommage qu'on finit par oublier qu'elles existent.
Cela dit, j'ai réellement aimé la manière dont toutes les intrigues s'entremêlent : la mort de Solange, le rapprochement d'Elliott et de Syrïn, le complot des Fortiens, la guerre contre la Brume... La fin est assez captivante, laissant deviner un deuxième livre assez rock'n'roll par les révélations qu'il laisse présager pour le tome suivant.

J'ai apprécié découvrir Aaron et Elliott. J'ai trouvé ces deux frères assez touchants à être aussi proches tout en étant aussi différents. Ils ne s'animent clairement pas pour les mêmes choses et, pourtant, ils veillent réciproquement à leur bien-être. Elliott est réfléchi et peureux tandis qu'Aaron est plus fonceur : au final, ils se complètent bien !
J'ai également apprécié leurs compagnons d'aventures : si Syrïn est plutôt discrète et ne joue pas un grand rôle dans ce tome, si ce n'est dans les premiers émois d'Elliott, elle m'a cependant beaucoup plu. J'ai aimé la féminité et la sensualité qu'elle apporte au roman et j'espère que sa présence sera étoffée dans le tome suivant. Raznar m'a également séduite : j'ai apprécié son aura de combattant qui nous fait nous sentir en sécurité avec lui, d'autant plus qu'il connaît bien tous les codes de cet univers. J'ai aimé son lien avec son familier qui m'a rappelé à la fois les univers de Lyra et de Fitz. le jeune Alio est également sympathique.

C'était la première fois que je lisais un roman de Virgil DABLON - d'un autre côté, je crois bien que c'est son premier ! - et j'ai passé un bon moment avec. Si son univers est assez complexe, ce qui m'a un peu perdue par moment par la quantité d'informations à s'approprier, j'ai trouvé sa narration très agréable et finalement assez simple jouant ainsi en notre faveur pour mieux comprendre ce qu'il se passe autour de nous.
Plusieurs chroniques lues mentionnent la présence d'illustrations mais je n'ai malheureusement rien vu, ni sur ma liseuse ni sur mon ordinateur. Effectivement ma liseuse ramait beaucoup à tourner les pages - ce que j'ai trouvé louche, croisant les doigts pour que ce ne soit pas un virus - mais elle ne m'a rien affiché de tel. Après, si cela ne m'a pas permis de vivre l'expérience Virgil DABLON a 100%, cela ne m'a pas non plus empêchée de profiter de ma lecture !
Un roman étonnant, complexe mais très sympathique.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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