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Critique de Domichel
Quiconque a déjà visité le Musée d'Orsay à Paris a été obligatoirement époustouflé. D'abord on n'y entre pas par hasard, un minimum d'intérêt pour l'Art est requis, ensuite on est interpellé par les oeuvres de toutes sortes proposées au regard, et par-dessus tout on est saisi par la beauté et l'esthétique du lieu. Construite à la fin du XIXe siècle en plein courant Art Nouveau, la gare d'Orsay ouvre en 1900 pour accueillir les visiteurs de l'exposition universelle de Paris. Jusqu'en 1939 elle accueille de nombreux trains, obligatoirement électriques pour ne pas polluer la décoration avec les fumées des trains à vapeur, mais en raison de sa faible capacité d'accueil et de la construction d'autres gares accueillant des trains plus longs, est progressivement abandonnée à son sort ; dans les années 70 sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, un projet de transformation en musée est mis en route et en 1986 François Mitterrand inaugure le nouveau Musée d'Orsay dont la vocation et de compléter le Musée du Louvre en accueillant l'art occidental de 1848 à 1914 dans les domaines de la peinture, sculpture, arts décoratifs, art graphique, photographie, architecture…
DADA, sous la forme d'une revue d'une soixantaine de pages s'adresse à un public éclectique, adulte comme jeune “de 6 à 106 ans”, sensibilisé ou non à l'art, mais de toute façon avide de nouvelles connaissances artistiques. Pas uniquement de peinture ou de sculptures mais à toutes les formes d'esthétique, photographie, dessin, architecture, cinéma… À raison de 9 numéros par an, c'est une belle longévité qu'affiche la revue puisque le numéro 229 de juin 2018 est consacré au Musée d'Orsay. Belle initiative puisque la richesse d'exploration de cette revue s'accorde tout naturellement à celle des collections d'Orsay.
Après un rapide historique de la construction du bâtiment et son ancrage dans la riche révolution industrielle qui marque la fin du XIXe et le début du XXe siècle, on aborde ensuite la multitude de courants artistiques qui traversent cette période dans tous les domaines. S'attachant dans un vaste dossier à explorer les oeuvres des peintres, sculpteurs, architectes, photographes, sous formes de commentaires éclairés d'une vingtaine de lignes par oeuvre, c'est un véritable tour d'horizon qui nous est proposé tout en étant didactique et jamais ennuyeux. Il n'est qu'à parcourir le “générique” des artistes présentés pour se rendre compte qu'on peut tout à fait aborder l'universel, en rentrant dans le détail, sans se complaire dans un académisme exhaustif, traditionnel et poussiéreux…
Caillebotte, Cézanne, Claudel, Courbet, Dalou, Daumier, Degas, Gauguin, Gérôme, Maillol, Manet, Millet, Monet, Pompon, Renoir, Rodin, Seurat, Sisley, Toulouse-Lautrec, Van Gogh et j'en oublie, à chacun son ou ses oeuvres et un résumé aux mots choisis, abordables et compréhensibles. Pour les plus curieux, un glossaire sous forme d'abécédaire de deux pages résume en quelques lignes un courant, une notion-clé ou un terme précis, et de plus pour les plus jeunes quelques pages d'atelier pour les familiariser à peu de frais à la création artistique.
Imprimé sur un beau papier couché avec des reproductions de grande qualité c'est un véritable bonheur qui est offert à qui veut se familiariser avec l'art sous toutes ses formes.
Dans le cadre de l'opération Masse Critique de novembre j'ai eu la chance de recevoir ce superbe fascicule. Je dois honnêtement avouer qu'à sa réception j'ai été un peu déçu du format, m'attendant davantage à ce qu'on appelle un “beau livre”, mais dès les premières pages ma curiosité a effacé ma déception. Étant dessinateur et ayant fait des études d'histoire de l'art dans ma jeunesse, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai parcouru en quelques heures cette initiation aux arts des XIXe et XXe siècle, et je souhaite à beaucoup la joie de partager cette découverte.
Merci à Babelio et aux Éditions AROLA pour ce bon moment de lecture.
DADA, sous la forme d'une revue d'une soixantaine de pages s'adresse à un public éclectique, adulte comme jeune “de 6 à 106 ans”, sensibilisé ou non à l'art, mais de toute façon avide de nouvelles connaissances artistiques. Pas uniquement de peinture ou de sculptures mais à toutes les formes d'esthétique, photographie, dessin, architecture, cinéma… À raison de 9 numéros par an, c'est une belle longévité qu'affiche la revue puisque le numéro 229 de juin 2018 est consacré au Musée d'Orsay. Belle initiative puisque la richesse d'exploration de cette revue s'accorde tout naturellement à celle des collections d'Orsay.
Après un rapide historique de la construction du bâtiment et son ancrage dans la riche révolution industrielle qui marque la fin du XIXe et le début du XXe siècle, on aborde ensuite la multitude de courants artistiques qui traversent cette période dans tous les domaines. S'attachant dans un vaste dossier à explorer les oeuvres des peintres, sculpteurs, architectes, photographes, sous formes de commentaires éclairés d'une vingtaine de lignes par oeuvre, c'est un véritable tour d'horizon qui nous est proposé tout en étant didactique et jamais ennuyeux. Il n'est qu'à parcourir le “générique” des artistes présentés pour se rendre compte qu'on peut tout à fait aborder l'universel, en rentrant dans le détail, sans se complaire dans un académisme exhaustif, traditionnel et poussiéreux…
Caillebotte, Cézanne, Claudel, Courbet, Dalou, Daumier, Degas, Gauguin, Gérôme, Maillol, Manet, Millet, Monet, Pompon, Renoir, Rodin, Seurat, Sisley, Toulouse-Lautrec, Van Gogh et j'en oublie, à chacun son ou ses oeuvres et un résumé aux mots choisis, abordables et compréhensibles. Pour les plus curieux, un glossaire sous forme d'abécédaire de deux pages résume en quelques lignes un courant, une notion-clé ou un terme précis, et de plus pour les plus jeunes quelques pages d'atelier pour les familiariser à peu de frais à la création artistique.
Imprimé sur un beau papier couché avec des reproductions de grande qualité c'est un véritable bonheur qui est offert à qui veut se familiariser avec l'art sous toutes ses formes.
Dans le cadre de l'opération Masse Critique de novembre j'ai eu la chance de recevoir ce superbe fascicule. Je dois honnêtement avouer qu'à sa réception j'ai été un peu déçu du format, m'attendant davantage à ce qu'on appelle un “beau livre”, mais dès les premières pages ma curiosité a effacé ma déception. Étant dessinateur et ayant fait des études d'histoire de l'art dans ma jeunesse, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai parcouru en quelques heures cette initiation aux arts des XIXe et XXe siècle, et je souhaite à beaucoup la joie de partager cette découverte.
Merci à Babelio et aux Éditions AROLA pour ce bon moment de lecture.
