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Critique de helhiv


Des ouvriers et ouvrières d'une usine sidérurgique se retrouvent dans un espace qui leur sert pour les pauses. L'entreprise a subi une restructuration et le responsable a été victime d'un accident. Chaque personnage a un caractère très marqué : Douglas, qui spécule sur les actions de la société, John, très revendicateur, Lena, moraliste usée par les années d'usine, Einar, vieux sidérurgiste blasé, Gisela, libérée par la mort de son mari dont elle a touché l'assurance-vie, Sirpa, ouvrière taciturne et désabusée, Sven, le chef d'équipe, adepte de l'ordre, sans vie en dehors de l'usine. Et puis Sara, jeune mère célibataire, nouvellement embauchée en vue du départ de Gisela, dont la curiosité et une série de quiproquos vont précipiter l'action.
Comme dans l'Épreuve du feu du même auteur, les dialogues sont très agressifs. Chaque personnage supporte mal comment les autres sont, comment ils vivent parce que cela fait écho à leur mal-être. Pour certains d'entre eux, la découverte d'un coupable, qui va devenir victime, servira d'exutoire. Ce bouc émissaire permettra à ces "bourreaux ordinaires" de se supporter et de supporter leur vie dans les hauts fourneaux.
Magnus Dahlström utilise les conditions de travail très dures de l'industrie sidérurgique pour exacerber le malaise des personnages. Ça commence comme une scénette des Monty Python, ça continue comme une pièce de Brecht, ça flirte avec la pièce policière ... Malheureusement, le texte m'a paru un peu aride et les personnages affectés seulement en surface par ce qui leur arrive. le dernier des trois actes survient très brutalement sans préparation du drame ce qui nous laisse un peu démunies face aux réactions des personnages, Einar, Rolf et Gisela en particulier.
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