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Critique de Jiby
Je ne sais pas si le titre « l'aventure géopolitique » est très vendeur pour le grand public. Pourtant, la déforestation et un sujet auquel tout le monde doit être sensibilisé. Et particulièrement les générations des adultes qui sont aujourd'hui consomm'acteurs et citoyens. Les jeunes, eux, sont déjà sensibilisés dans leur cursus scolaire (depuis une petite dizaine d'années).
Cette bande dessinée, facile d'accès, contribue largement à cette sensibilisation puisqu'elle s'adresse à tout le monde.
À la lecture, nous avons le sentiment d'être en immersion dans un reportage tourné dans différentes régions de la planète où les forêts souffrent. Nous marchons aux côtés du journaliste et des personnes qu'il va rencontrer sur le terrain.
J'y ai retrouvé par moment le même état d'esprit que dans l'émission « rendez-vous en terre inconnue » et c'est, selon moi, un très bon point .
On ressent parfois les tensions qu'il peut y avoir entre le journaliste et ses interlocuteurs, des agriculteurs fatalistes mefiants. Comme chez nous, c'est l'agriculture actuelle qui est responsable de bien des dégâts. J'insiste: C'est l'agriculture, pas les agriculteurs !
En ce qui concerne la structure de l'ouvrage , on apprécie un texte clair et concis. Ainsi que les pauses aménagées par des cases sans textes, pour nous permettre de réfléchir. le dessinateur a cherché à reproduire des effets entre cinéma et documentaire télévisé. C'est plutôt réussi même si j'apprécie d'habitude des BD plus colorées, mais ici, le sujet ne s'y prêtait pas.
Cette bande dessinée fait percevoir toute la complexité de la situation puisqu'elle permet de comprendre le point de vue des gens qui, sur place, sont « responsables » de la déforestation.
On ne tombe jamais dans la facilité d'opposer des « gentils » à des « méchants ».
Quelques pistes pour améliorer la situation sont abordées à la fin de l'oeuvre, mais je pense qu'il y aurait potentiellement de quoi faire un deuxième tome sur le même thème. Mais j'imagine, que d'autres thèmes liées au développement durable sont en projet et, s'ils sont de la même qualité, seront les bienvenus.
En tant qu' enseignant de sciences de la vie et de la Terre , je compte conseiller l'acquisition de cette ouvrage pour le CDI. Il y a tout à fait sa place pour s'adresser à des collégiens ou des lycéens. Je pense même que cette BD peut-être un point de départ pour un travail en classe.
D'un point de vue plus personnel, et concernant ma recherche interminable de la compréhension de la nature humaine. Je pense que cette BD m'a fait avancer. Je comprends à quel point nous, humains , manquons de recul dans nos vies. On cherche à survivre sans se soucier d'une vision globale ou des conséquences pour les autres et pour les nôtres à venir.
Comme tout être vivant, fruit de millions d'années d'évolution, nous cherchons à survivre. On veut parfois opposer " la fin du mois" (l'argent) à "la fin du monde" (l'environnement), dans ce choix nous privilégions la fin du mois car elle nous est plus proche. Faudra-t-il attendre que les changements environnementaux soient si violents qu'ils commencent à mettre nos vies en danger avant la fin du mois, pour que nous réagissions ?
Cette bande dessinée, facile d'accès, contribue largement à cette sensibilisation puisqu'elle s'adresse à tout le monde.
À la lecture, nous avons le sentiment d'être en immersion dans un reportage tourné dans différentes régions de la planète où les forêts souffrent. Nous marchons aux côtés du journaliste et des personnes qu'il va rencontrer sur le terrain.
J'y ai retrouvé par moment le même état d'esprit que dans l'émission « rendez-vous en terre inconnue » et c'est, selon moi, un très bon point .
On ressent parfois les tensions qu'il peut y avoir entre le journaliste et ses interlocuteurs, des agriculteurs fatalistes mefiants. Comme chez nous, c'est l'agriculture actuelle qui est responsable de bien des dégâts. J'insiste: C'est l'agriculture, pas les agriculteurs !
En ce qui concerne la structure de l'ouvrage , on apprécie un texte clair et concis. Ainsi que les pauses aménagées par des cases sans textes, pour nous permettre de réfléchir. le dessinateur a cherché à reproduire des effets entre cinéma et documentaire télévisé. C'est plutôt réussi même si j'apprécie d'habitude des BD plus colorées, mais ici, le sujet ne s'y prêtait pas.
Cette bande dessinée fait percevoir toute la complexité de la situation puisqu'elle permet de comprendre le point de vue des gens qui, sur place, sont « responsables » de la déforestation.
On ne tombe jamais dans la facilité d'opposer des « gentils » à des « méchants ».
Quelques pistes pour améliorer la situation sont abordées à la fin de l'oeuvre, mais je pense qu'il y aurait potentiellement de quoi faire un deuxième tome sur le même thème. Mais j'imagine, que d'autres thèmes liées au développement durable sont en projet et, s'ils sont de la même qualité, seront les bienvenus.
En tant qu' enseignant de sciences de la vie et de la Terre , je compte conseiller l'acquisition de cette ouvrage pour le CDI. Il y a tout à fait sa place pour s'adresser à des collégiens ou des lycéens. Je pense même que cette BD peut-être un point de départ pour un travail en classe.
D'un point de vue plus personnel, et concernant ma recherche interminable de la compréhension de la nature humaine. Je pense que cette BD m'a fait avancer. Je comprends à quel point nous, humains , manquons de recul dans nos vies. On cherche à survivre sans se soucier d'une vision globale ou des conséquences pour les autres et pour les nôtres à venir.
Comme tout être vivant, fruit de millions d'années d'évolution, nous cherchons à survivre. On veut parfois opposer " la fin du mois" (l'argent) à "la fin du monde" (l'environnement), dans ce choix nous privilégions la fin du mois car elle nous est plus proche. Faudra-t-il attendre que les changements environnementaux soient si violents qu'ils commencent à mettre nos vies en danger avant la fin du mois, pour que nous réagissions ?
