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Critique de Erveine


Merci aux éditions Kennes et Babelio de nous avoir permis cette intrusion au Québec.
Michel David a été bien fin d’écrire cette histoire Un bonheur si fragile dont le tome I. L’engagement nous laisse entrapercevoir l’histoire de Corinne, une jeune femme se mouvant peu ou prou en solitaire dans le monde rural de 1901. C’est pantoute, avec le parler canadien mais parsemé à bon escient et point trop envahissant qu’on relève le fond en donnant ben de l’authenticité aux personnages.
La jeune femme est attachante, toute jeune mariée et nous la suivons dans son labeur quotidien en butte avec les éléments, de ces tempêtes toutefois dont la dureté n’égale pas la véhémence des agissements des siens, du côté du moins de sa belle famille. Nous nous sommes tout de suite familiarisée tant au cadre qu’aux personnages qui retracent le contexte d’une époque où la tradition est de nature à vous conférer une position sociale et un statut qu’il serait de mauvais ton de contrarier, surtout pour une femme. Il en est de même de la religion dont la pratique rythme les saisons et le quotidien des habitants de tels rangs, dans tels villages. L’écriture est fort belle et bien agréable qui nous hisse avec beaucoup de facilité à la dernière page, laquelle nous met en gourmandise de connaître ce qui s’ensuivra tout au long de cette saga familiale.
Pour l’heure, notre Laurent, le mari de Corinne est parti se louer comme ouvrier sur un chantier tandis que son épouse restée sans nouvelles lui prépare, elle, du nouveau... Nous n’aurons plus désormais qu’à nous asseoir tantôt sur une chaise berçante pour reprendre la lecture de cet ouvrage.
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