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Critique de kielosa


J'étais enfant lorsque j'ai lu pour la toute première fois cet oeuvre immortelle de Charles de Coster. Cela se passait à la mini bibliothèque, où j'aidais mon instituteur préféré, de ce qui allait devenir la bibliothèque municipale de Vive Saint-Eloi, en Flandre Occidentale.

La deuxième scène importante pour moi, lié à cet ouvrage, se situe bien des années plus tard à Odessa en Ukraine, ville que je visitais dans les traces du 5ème Duc de Richelieu, qui en fut le premier gouverneur, et où j'ai fait la connaissance de mon épouse, née en cette ville. Tout de suite après notre rencontre, elle m'amena en plein centre-ville (la fameuse rue Deribasovskaya) et me montra, toute fière, un superbe café, dont j'arrivai à peine à déchiffrer le nom en lettres cyrilliques : "Тиль Уленшпи́гель". Ou, a ma grande surprise, 'Till Ulenspiegel' en français.

Je savais que notre résistant populaire contre l'occupation espagnole des Flandres au XVIième siècle, bénéficiait, à cause de ses espiègleries, d'une montagne de crédit auprès de tous les belges, mais que sa réputation s'étendait jusqu'au bord de la Mer Noire, avait de quoi m'interloquer, voire m'épater.

La raison du succès de Till L'espiègle en Russie est du essentiellement au 7ème art. En effet, un film très populaire de 1976, portant le titre du livre et régi par Evgeni Leonoff, a été admiré, par surtout les jeunes, de Saint Petersbourg à Vladivostok.

Le même scénario que celui qui s'était produit, en 1956, en France, avec le chef-d'oeuvre de Gérard Philippe et Joris Ivens. Film dans lequel justement ce monstre sacré du cinéma français, Gérard Philippe, incarnait de façon éblouissante notre Till, avec à ses côtés Nicole Berger, dans le rôle de sa bien-aimée Nèle, et Jean Carmet, son fidèle compagnon.

Je ne rendrais aucun service aux futurs lecteurs de cet ouvrage, en premier lieu nos jeunes amis, en voulant résumer cette histoire, qui est vraiment trop belle pour être résumée ici.
Elle relate les frasques d'un petit héros avec sa mini équipe contre le très puissant gouverneur d'Espagne, le Duc d'Albe, et porte ainsi un message de solidarité sympathique, dont, je crois tous les gosses sont friands. Un rebelle, certes, mais surtout un héros 'positf'.

Il est à noter que ce premier héros belge à été créé par un auteur, Charles de Coster (1827-1879), né 3 ans avant la création même de la Belgique.
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