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Critique de mollymonade
Marta, une petite italienne de dix ans à le coeur lourd. Elle vit dans un pays en paix mais son univers est envahi par la guerre.
C'est d'abord la guerre dans sa famille, entre ses parents qui se séparent. Puis celle, ancestrale, qui oppose les deux communautés linguistiques cohabitant difficilement à Bolzano là où elle habite. Il y aussi la guerre toute proche , dans les Balkans, qui s'invite chez elle par le biais du journal télévisé. Et surtout la guerre qui la concerne directement est la guerre secrète qu'elle et ses amies ont inventée et qu'elles se déclarent pendant les jours d'école Chacune devient pendant cinq jours l'ennemie des autres qui déversent sur elle toute la haine et la violence dont elles sont capables. Elles n'ont pas besoin de prétextes politiques, ethniques, sociaux, culturels ou religieux: c'est la guerre pour la guerre. Pour le plaisir de se bagarrer, d'être méchantes et cruelles, d'humilier l'autre.
Le jeu ne déplait pas à Marta mais elle commence à ne plus aimer faire du mal à la douce Susanna. Elle aimerait que ce jeu auquel elles se livrent depuis plusieurs années cesse enfin. Elle sent qu'il est temps de grandir en laissant derrière elle toutes les guerres, toutes les haines. Pour enfin avoir le coeur léger.
Avec ce roman Kareen De Martin Pinter, invite le lecteur à une réflexion sur l'altérité, ce qui m'a agréablement surprise car le résumé en quatrième de couverture n'en laisse rien deviner.
J'ai apprécié mais pas compris la symbolique de la goutte qui apparaît et disparaît mystérieusement dans l'immeuble de Marta . Est-ce la goutte qui menace dangereusement de faire déborder le vase ?
Cette lecture a été aussi l'occasion de découvrir l'étrange histoire du Haut-Adige qui a été détachée de l’Autriche au lendemain de la Première Guerre mondiale pour être attribuée à l’Italie, alors que ses habitants étaient et demeurent germanophones.
Le coeur léger est une très belle découverte dont je ne peux que vous recommander la lecture.
C'est d'abord la guerre dans sa famille, entre ses parents qui se séparent. Puis celle, ancestrale, qui oppose les deux communautés linguistiques cohabitant difficilement à Bolzano là où elle habite. Il y aussi la guerre toute proche , dans les Balkans, qui s'invite chez elle par le biais du journal télévisé. Et surtout la guerre qui la concerne directement est la guerre secrète qu'elle et ses amies ont inventée et qu'elles se déclarent pendant les jours d'école Chacune devient pendant cinq jours l'ennemie des autres qui déversent sur elle toute la haine et la violence dont elles sont capables. Elles n'ont pas besoin de prétextes politiques, ethniques, sociaux, culturels ou religieux: c'est la guerre pour la guerre. Pour le plaisir de se bagarrer, d'être méchantes et cruelles, d'humilier l'autre.
Le jeu ne déplait pas à Marta mais elle commence à ne plus aimer faire du mal à la douce Susanna. Elle aimerait que ce jeu auquel elles se livrent depuis plusieurs années cesse enfin. Elle sent qu'il est temps de grandir en laissant derrière elle toutes les guerres, toutes les haines. Pour enfin avoir le coeur léger.
Avec ce roman Kareen De Martin Pinter, invite le lecteur à une réflexion sur l'altérité, ce qui m'a agréablement surprise car le résumé en quatrième de couverture n'en laisse rien deviner.
J'ai apprécié mais pas compris la symbolique de la goutte qui apparaît et disparaît mystérieusement dans l'immeuble de Marta . Est-ce la goutte qui menace dangereusement de faire déborder le vase ?
Cette lecture a été aussi l'occasion de découvrir l'étrange histoire du Haut-Adige qui a été détachée de l’Autriche au lendemain de la Première Guerre mondiale pour être attribuée à l’Italie, alors que ses habitants étaient et demeurent germanophones.
Le coeur léger est une très belle découverte dont je ne peux que vous recommander la lecture.
