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Critique de CrazyJ
Grand amateur de l'univers DC Comics et passionné par la mythologie (grecque en l'occurrence), je ne pouvais décemment pas passer à côté de ce qui est déjà considéré comme un chef-d'oeuvre !
Wonder Woman Historia a tout pour être qualifié d'unique : on fait fi des origines du personnage, fi de la mythologie pour partir dans une réinterprétation qui fait table rase (c'est même indiqué sur la 4e de couverture : “faites tabula rasa”). Dans cette nouvelle mouture, les déesses créent les amazones en représailles des sévices subis par les femmes de la part de la gent masculine.
J'avoue avoir eu du mal à entrer dans ce nouvel univers tant les premières pages ont l'air de sortir d'un trip sous acide : la tronche du panthéon quoi ! Zeus ressemble à Dr. Manhattan des Watchmen version géant bleu avec des cornes, Héra avec sa robe en statues d'oiseaux de bronze, Poséidon est devenu un centaure ailé chimérique, Apollon avec son string, Hécate qui pourrait être la fille de Pinhead dans Hellraiser et Sadako dans The Grudge... Autre ambiance lors de la “naissance” des amazones, qui m'ont replongé en pleine nostalgie de Saint Seiya avec leurs armures qui partent dans tous les sens. En temps normal ça ne me dérange pas, mais là ça fait vraiment “trop”. Bref ma première réaction a été quelque peu confuse.
Je salue néanmoins la qualité artistique des passages sur l'Olympe qui, une fois passée l'impression d'avoir des hallucinations à force de sniffer une flaque d'essence, se révèlent magnifiques. Peut-être trop, car les passages se déroulant sur Terre font parfois un peu pâle figure à côté.
Pour ce qui est de l'histoire, j'ai apprécié cette quête de vengeance et de justice au traitement très actuel, profondément féministe… pour le meilleur comme pour le pire.
Wonder Woman Historia a tout pour être qualifié d'unique : on fait fi des origines du personnage, fi de la mythologie pour partir dans une réinterprétation qui fait table rase (c'est même indiqué sur la 4e de couverture : “faites tabula rasa”). Dans cette nouvelle mouture, les déesses créent les amazones en représailles des sévices subis par les femmes de la part de la gent masculine.
J'avoue avoir eu du mal à entrer dans ce nouvel univers tant les premières pages ont l'air de sortir d'un trip sous acide : la tronche du panthéon quoi ! Zeus ressemble à Dr. Manhattan des Watchmen version géant bleu avec des cornes, Héra avec sa robe en statues d'oiseaux de bronze, Poséidon est devenu un centaure ailé chimérique, Apollon avec son string, Hécate qui pourrait être la fille de Pinhead dans Hellraiser et Sadako dans The Grudge... Autre ambiance lors de la “naissance” des amazones, qui m'ont replongé en pleine nostalgie de Saint Seiya avec leurs armures qui partent dans tous les sens. En temps normal ça ne me dérange pas, mais là ça fait vraiment “trop”. Bref ma première réaction a été quelque peu confuse.
Je salue néanmoins la qualité artistique des passages sur l'Olympe qui, une fois passée l'impression d'avoir des hallucinations à force de sniffer une flaque d'essence, se révèlent magnifiques. Peut-être trop, car les passages se déroulant sur Terre font parfois un peu pâle figure à côté.
Pour ce qui est de l'histoire, j'ai apprécié cette quête de vengeance et de justice au traitement très actuel, profondément féministe… pour le meilleur comme pour le pire.
