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Critique de colimasson


Patrick Declerc nous donne à lire le journal de bord et soupape de déconnade qui précéda le grand charcutage de sa cervelle. En toile de fond, la crainte de l'écrivain (qui n'est pas sans un certain espoir de soulagement) de perdre (enfin) ses fonctions langagières. Semblant se considérer lui-même comme de la chair à trépanation, âme nourrie par le corps plus que corps animé par l'âme, l'inquiétude matérielle se faufile derrière des propos faussement spirituels dénués d'affectivités, éreintants, sans espérance. La relation avec l'écrivain ne s'établit pas malgré l'expérience, au moins symbolique, de la mort. Au-delà de son cerveau, appréhendé comme siège ultime de ses fonctions cognitives (version matérialiste de l'âme), Patrick Declerck ne veut rien percevoir. le résultat en est assez bouffon, à l'instar de l'idéologie de notre temps.
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