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Critique de Mioon


''A Plague Tale : Innocence'' et ''A Plague Tale : Requiem'' ont été des jeux vidéos coup de coeur. Un gameplay intelligent et immersif, de très beaux visuels, une musique absolument magnifique (que ce soit la viole de gambe de Innocence ou les choeurs de Requiem) et enfin des comédiens qui ont effectué un monstrueux travail de doublage ! A mes yeux, ces jeux sont des bijoux, et lorsque le roman ''A Plague Tale : Tenebris'' a été annoncé, j'ai été très enthousiaste mais aussi un peu inquiète : est-ce que l'auteur saurait respecter les jeux, ou est-ce qu'il passerait totalement à côté ? le roman saurait-il s'insérer entre les deux jeux ou arriverait-il comme un cheveux sur la soupe ? Et bien à mes yeux, Cédric Degottex a vraiment su gérer pour nous offrir un superbe roman !

Les personnages correspondent en tout point aux jeux, il n'y a aucune trahison de leurs personnalités. Hugo est adorable, Lucas est l'ami fidèle, Amicia trahit ses doutes grâce à l'écriture, et la présence de Béatrice vient amener ce qu'il faut de bancale à ces relations familiales. le roman est un pont parfais entre les deux jeux, il ne va pas à reculons mais n'avance pas trop vite, il est parfait.

Nous suivons ainsi la petite troupe qui fuit la Guyenne afin de rejoindre la Provence, évitant tous les ennemis que la guerre, la Morsure et les rats pourraient jeter sur leur passage. L'espoir et l'horreur s'alternent, les répits ne sont jamais que de courte durée. L'ambiance est très bien retranscrite, les personnages sont vivants. L'histoire s'en sort très bien également puisqu'elle se tient tout en empiétant pas sur ce que racontent déjà les jeux. Des éléments viennent raviver la nostalgie (l'épreuve d'adoubement, la fleur dans les cheveux d'Amicia...), là où d'autres annoncent la suite des événements (le début des rêves concernant l'île, le clin d'oeil avec Chypre, les apiculteurs, Vaudin...).

Mais si le roman respecte bien son matériel d'origine, l'auteur ne se repose pas entièrement dessus, et il ajoute ainsi des personnages terrifiants (Aurèle, Marcel) ou au contraire terriblement attachants (André, Augustin). La route mène ainsi directement à un monastère qu'on explore de différentes façons, dans des scènes qui auraient pu s'insérer dans les jeux sans soucis. Par contre, dommage que Sire Aurèle et ses Flagellants n'apparaissent pas davantage.

Seul bémol, et là la faute ne revient pas à l'auteur mais à la maison d'éditions : le texte manque de corrections ! Il reste des fautes (Alicia à la place d'Amicia, des fautes de français, des soucis de ponctuation...) et certains personnages sont parois remplacés par d'autres (André qui jette Marcel, alors que c'est le contraire qui est écrit). de la part d'une petite maison d'éditions, j'aurais déjà trouvé ça limite. Mais de la part de Bragelonne, je trouve tout bonnement ça inacceptable.

Mais si l'on excepte ce désagrément, le roman est franchement bon, il s'insère parfaitement dans l'univers ''A Plague Tale'' et il offre un complément parfait entre les deux jeux !
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