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Critique de dominiqueg
C'était ma première plongée dans le steampunk, ce genre de littérature qui se passe au siècle dernier au temps des machines à vapeur, agrémentée de fantastique, et je n'ai pas été déçue.
Les personnages sont atypiques, bien campés. Lounaïs a comme ancêtres Protis et Gyptis, fondateurs de Massalia, c'est une princesse qui rentre à Massalia à bord du Scaramouche, Luc est un inspecteur de police mais aussi un loup-garou. On rencontre également Maria, une danseuse (que j'imagine tzigane) toujours accompagnée d'une salamandre aux pouvoirs magiques… Et puis, il y a d'autres créatures fantastiques, mais je vous laisse le plaisir de les découvrir en lisant vous-mêmes le livre (pour celles et ceux qui ne l'ont pas encore lu).
Massalia est malade, d'un mal étrange. Entre les piétinements de l'enquête sur les disparitions de marins, leurs cadavres mutilés que l'on retrouve parfois et les articles dans « La sardine enchaînée », le Journal de la ville, il est bien difficile de savoir quoi penser. On tourne les pages à la recherche de la vérité, mais elle nous nargue en nous servant à la place un peu plus de mystère et de suspense.
Et les auteures (puisque c'est un livre écrit à quatre mains) nous mènent par le bout de l'oeil à travers une ville qu'elles connaissent bien, comme si elles avaient elles-mêmes vécu au siècle dernier. Elles nous décrivent les lieux non pas uniquement avec des mots, mais avec des couleurs, des odeurs, des sons…
Visualiser ce que je lis est une condition nécessaire pour la lectrice que je suis et là, j'ai été servie avec ce livre. La plume des deux auteures est fluide, imagée et piquante parfois.
Un bon moment de lecture que je recommande à tous les amoureux de fantastique et d'histoires décalées pour se faire du bien en oubliant, l'espace d'un livre, la morosité de notre quotidien.
Les personnages sont atypiques, bien campés. Lounaïs a comme ancêtres Protis et Gyptis, fondateurs de Massalia, c'est une princesse qui rentre à Massalia à bord du Scaramouche, Luc est un inspecteur de police mais aussi un loup-garou. On rencontre également Maria, une danseuse (que j'imagine tzigane) toujours accompagnée d'une salamandre aux pouvoirs magiques… Et puis, il y a d'autres créatures fantastiques, mais je vous laisse le plaisir de les découvrir en lisant vous-mêmes le livre (pour celles et ceux qui ne l'ont pas encore lu).
Massalia est malade, d'un mal étrange. Entre les piétinements de l'enquête sur les disparitions de marins, leurs cadavres mutilés que l'on retrouve parfois et les articles dans « La sardine enchaînée », le Journal de la ville, il est bien difficile de savoir quoi penser. On tourne les pages à la recherche de la vérité, mais elle nous nargue en nous servant à la place un peu plus de mystère et de suspense.
Et les auteures (puisque c'est un livre écrit à quatre mains) nous mènent par le bout de l'oeil à travers une ville qu'elles connaissent bien, comme si elles avaient elles-mêmes vécu au siècle dernier. Elles nous décrivent les lieux non pas uniquement avec des mots, mais avec des couleurs, des odeurs, des sons…
Visualiser ce que je lis est une condition nécessaire pour la lectrice que je suis et là, j'ai été servie avec ce livre. La plume des deux auteures est fluide, imagée et piquante parfois.
Un bon moment de lecture que je recommande à tous les amoureux de fantastique et d'histoires décalées pour se faire du bien en oubliant, l'espace d'un livre, la morosité de notre quotidien.
