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Critique de beatriceferon
Notre ami Viravolta, dit « l'Orchidée noire », est envoyé à Harlem pour prendre contact avec un agent secret des Provinces unies. Celui-ci est censé lui livrer des informations cruciales pour la guerre qui commence. Mais ce van Hosten, qu'il doit rencontrer dans une auberge, va peut-être monnayer ses renseignements pour les livrer au plus offrant.
Dès la première page, notre héros est en fâcheuse posture. Il est attablé avec trois autres joueurs pour une partie de cartes. Quoi de plus banal ? Si ce n'est qu'un homme masqué, au rire sardonique et tout de blanc vêtu les surveille, une arme à la main. Les gros plans, focalisés sur les visages, les montrent couverts de sueur. C'est sûr, ils n'en mènent pas large.
J'ai aimé la ressemblance de cet épisode avec un film de cape et d'épée. Viravolta, qui porte bien son nom, court sur les toits, manie le fer et le pistolet, se bat seul contre quatre assaillants, galope à travers la campagne, poursuit un homme dans une église, jusque dans la tour, sous le bruit assourdissant des cloches de bronze. On le voit traverser l'Europe : Harlem, Versailles, Vienne, Prague ou Saint Saint-Pétersbourg, on ne se lasse pas de découvrir ces villes en 1757. Port ou moulins des Pays Bas, champs de batailles, cimetière juif, ors des salles d'audiences, grands bassins de Versailles, Eric Lambert est un maître du décor. L'action est présente à chaque page, le mystère, le suspense, les intrigues. Mais une touche d'humour détend parfois l'atmosphère, tel cet homme, que Viravolta assomme dans un marché et qui tombe... dans les pommes, au sens propre du terme, puisqu'il atterrit dans les cageots de fruits.
J'ai un peu moins apprécié les longues tirades politiques, ce qui n'est pas mon fort, et que j'ai dû relire plusieurs fois pour les comprendre, du genre « l'alliance franco-prussienne contre l'Autriche et la Grande-Bretagne est devenue... celle de la France et de l'Autriche contre la Grand-Bretagne et la Prusse ».
Le héros poursuit toujours cet insaisissable homme en rouge rencontré dans le premier volume. On croise des personnages historiques, comme la Grande Catherine, Marie-Thérèse d'Autriche ou Frédéric II. Il y a des hommes de Cour, des soldats, des religieuses. Je salue les recherches du dessinateur qui nous donne à contempler des centaines de costumes d'époque.
Si un tome 3 se prépare, je le lirai certainement.
Dès la première page, notre héros est en fâcheuse posture. Il est attablé avec trois autres joueurs pour une partie de cartes. Quoi de plus banal ? Si ce n'est qu'un homme masqué, au rire sardonique et tout de blanc vêtu les surveille, une arme à la main. Les gros plans, focalisés sur les visages, les montrent couverts de sueur. C'est sûr, ils n'en mènent pas large.
J'ai aimé la ressemblance de cet épisode avec un film de cape et d'épée. Viravolta, qui porte bien son nom, court sur les toits, manie le fer et le pistolet, se bat seul contre quatre assaillants, galope à travers la campagne, poursuit un homme dans une église, jusque dans la tour, sous le bruit assourdissant des cloches de bronze. On le voit traverser l'Europe : Harlem, Versailles, Vienne, Prague ou Saint Saint-Pétersbourg, on ne se lasse pas de découvrir ces villes en 1757. Port ou moulins des Pays Bas, champs de batailles, cimetière juif, ors des salles d'audiences, grands bassins de Versailles, Eric Lambert est un maître du décor. L'action est présente à chaque page, le mystère, le suspense, les intrigues. Mais une touche d'humour détend parfois l'atmosphère, tel cet homme, que Viravolta assomme dans un marché et qui tombe... dans les pommes, au sens propre du terme, puisqu'il atterrit dans les cageots de fruits.
J'ai un peu moins apprécié les longues tirades politiques, ce qui n'est pas mon fort, et que j'ai dû relire plusieurs fois pour les comprendre, du genre « l'alliance franco-prussienne contre l'Autriche et la Grande-Bretagne est devenue... celle de la France et de l'Autriche contre la Grand-Bretagne et la Prusse ».
Le héros poursuit toujours cet insaisissable homme en rouge rencontré dans le premier volume. On croise des personnages historiques, comme la Grande Catherine, Marie-Thérèse d'Autriche ou Frédéric II. Il y a des hommes de Cour, des soldats, des religieuses. Je salue les recherches du dessinateur qui nous donne à contempler des centaines de costumes d'époque.
Si un tome 3 se prépare, je le lirai certainement.
