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Critique de RosenDero
L'épouvanteur et son apprenti se rendent à Priestown, haut lieu de la religion dans le Comté. Là-bas, John Gregory a laissé un travail inachevé : le Fléau, ancienne divinité devenue une entité maléfique, est enfermé dans les catacombes depuis des siècles mais reprend récemment de la vigueur et sera bientôt capable de se libérer et de déferler sur le monde.
Tom et son maître vont donc tenter de le défaire à tout jamais, dans une ville où l'on exècre leur métier, et où l'inquisition veille... le danger viendra-t-il de l'obscur ou de l'obscurantisme ?
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Un bon tome qui pèche toutefois par des redites, des longueurs et des facilités. Si j'ai beaucoup aimé l'histoire en elle-même (avec cet ancien dieu d'un peuple disparu enfermé et maudit qui prend petit à petit le contrôle des religieux de la ville ; avec cet inquisiteur borné et malhonnête qui ne pense qu'à s'enrichir en accusant à tort et à travers ; avec la critique de la religion et des prophéties, du machisme et des fondamentalismes), la fin est un peu expédiée et la mère de Tom joue un rôle de facilitateur un peu exagéré à mon sens. J'ajouterai à cela un Tom dont la relation avec Alice est totalement niaise malgré une ambivalence de la jeune fille bien trouvée et rendue (elle est méchante, mais elle est gentille, mais elle est méchante, mais elle est gentille... stop, merci !), une somme de lieux-communs vis-à-vis des pactes et des créatures invoquées (si tu le fais deux fois ça va, mais trois t'es foutu...) et les monstrueuses redites entre le tome 1 et le tome 2 censées jouer les memento pour le lecteur mais disséminées tout au long du texte (c'est horripilant quant vous venez de lire le précédent il y a peu, je préfère un bon "previously" en intro).
Mais cette facilité dans le dénouement (avec un magnifique swing du Fléau qui envoie son inquisiteur hors du terrain, dans la pool...) et ces petits défauts contrastent avec l'ambiance magnifiquement oppressante et réussie de toute la première partie en ville, et la maturité des événements qui s'y déroulent.
En effet, j'ai trouvé ce tome bien plus sombre que le précédent. Bûcher, persécution, sacrifice humain, galettes de moines et suicide-héroïque ne sont que quelques éléments "susceptibles de perturber le jeune lecteur".
Dans tous les cas, la fin du tome reste ouverte, et de nouveaux horizons, loin de Chipenden, s'offrent à nous.
Tom et son maître vont donc tenter de le défaire à tout jamais, dans une ville où l'on exècre leur métier, et où l'inquisition veille... le danger viendra-t-il de l'obscur ou de l'obscurantisme ?
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Un bon tome qui pèche toutefois par des redites, des longueurs et des facilités. Si j'ai beaucoup aimé l'histoire en elle-même (avec cet ancien dieu d'un peuple disparu enfermé et maudit qui prend petit à petit le contrôle des religieux de la ville ; avec cet inquisiteur borné et malhonnête qui ne pense qu'à s'enrichir en accusant à tort et à travers ; avec la critique de la religion et des prophéties, du machisme et des fondamentalismes), la fin est un peu expédiée et la mère de Tom joue un rôle de facilitateur un peu exagéré à mon sens. J'ajouterai à cela un Tom dont la relation avec Alice est totalement niaise malgré une ambivalence de la jeune fille bien trouvée et rendue (elle est méchante, mais elle est gentille, mais elle est méchante, mais elle est gentille... stop, merci !), une somme de lieux-communs vis-à-vis des pactes et des créatures invoquées (si tu le fais deux fois ça va, mais trois t'es foutu...) et les monstrueuses redites entre le tome 1 et le tome 2 censées jouer les memento pour le lecteur mais disséminées tout au long du texte (c'est horripilant quant vous venez de lire le précédent il y a peu, je préfère un bon "previously" en intro).
Mais cette facilité dans le dénouement (avec un magnifique swing du Fléau qui envoie son inquisiteur hors du terrain, dans la pool...) et ces petits défauts contrastent avec l'ambiance magnifiquement oppressante et réussie de toute la première partie en ville, et la maturité des événements qui s'y déroulent.
En effet, j'ai trouvé ce tome bien plus sombre que le précédent. Bûcher, persécution, sacrifice humain, galettes de moines et suicide-héroïque ne sont que quelques éléments "susceptibles de perturber le jeune lecteur".
Dans tous les cas, la fin du tome reste ouverte, et de nouveaux horizons, loin de Chipenden, s'offrent à nous.
