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Critique de cindy33
J'ai lu cet ouvrage dans le cadre de la masse critique. Je ne savais pas à quoi m'attendre en ouvrant « Bienvenue en Absurdistan ». le genre de titre qui interpelle et qui laisse déjà entrevoir le fil conducteur de l'ouvrage sans pour autant nous en préciser le contexte.
J'y ai découvert le récit-témoignage de l'auteure, Jacqueline Delarue-Uhry, sollicitée pour une mission de terrain qui s'inscrit dans le cadre du programme spécifique de sécurité alimentaire de l'Union Européenne. Son objectif : définir les nouvelles conditions de l'aide budgétaire de l'Union Européenne au Babelistan. N'étant pas très au fait de l'organisation et de l'attribution de ces aides, j'ai rapidement ressenti une confusion dans les dispositifs, les interlocuteurs, les décideurs et les acteurs sur place. La poursuite de la lecture m'a fait prendre conscience que la confusion n'était pas uniquement de mon fait, mais qu'elle reflétait la complexité de la mise en place de tels dispositifs dans des pays bien loin des sièges décisionnels de l'Union Européenne. De formation de travailleur social, j'ai particulièrement apprécié l'empathie et l'humanité de l'auteure. Les personnages présentés sont attachants et on ressent les liens profonds qui ont pu se tisser entre eux au fil des mois et des années.
Les chapitres sont courts et organisés en tranches de vie. La trame reste bien sur le travail réalisé autour du programme d'aide destiné aux enfants mais l'auteure nous fait partager son quotidien, son rapport au Babelistan, sa découverte de la culture, ses échanges avec les habitants. On trouve énormément d'humilité dans ce récit et une véritable envie et force de faire évoluer la situation, en faveur des habitants les plus démunis. Elle met en avant les incohérences du système, les rouages grinçants, les professionnels incompétents avec subtilité et recul.
Durant tout le livre nous évoluons donc en Absurdistan, au Babelistan, à Babelfish. Inutile de chercher l'un ou l'autre sur une carte, ces deux pays n'existent pas. Les paysages dépeints, les récits de vie des populations, les coutumes locales, la réalité de vie quotidienne des habitants, la précarité et les enjeux de l'aide européenne, eux, sont bien réels ; et c'est ce qui rend ce livre percutant.
J'y ai découvert le récit-témoignage de l'auteure, Jacqueline Delarue-Uhry, sollicitée pour une mission de terrain qui s'inscrit dans le cadre du programme spécifique de sécurité alimentaire de l'Union Européenne. Son objectif : définir les nouvelles conditions de l'aide budgétaire de l'Union Européenne au Babelistan. N'étant pas très au fait de l'organisation et de l'attribution de ces aides, j'ai rapidement ressenti une confusion dans les dispositifs, les interlocuteurs, les décideurs et les acteurs sur place. La poursuite de la lecture m'a fait prendre conscience que la confusion n'était pas uniquement de mon fait, mais qu'elle reflétait la complexité de la mise en place de tels dispositifs dans des pays bien loin des sièges décisionnels de l'Union Européenne. De formation de travailleur social, j'ai particulièrement apprécié l'empathie et l'humanité de l'auteure. Les personnages présentés sont attachants et on ressent les liens profonds qui ont pu se tisser entre eux au fil des mois et des années.
Les chapitres sont courts et organisés en tranches de vie. La trame reste bien sur le travail réalisé autour du programme d'aide destiné aux enfants mais l'auteure nous fait partager son quotidien, son rapport au Babelistan, sa découverte de la culture, ses échanges avec les habitants. On trouve énormément d'humilité dans ce récit et une véritable envie et force de faire évoluer la situation, en faveur des habitants les plus démunis. Elle met en avant les incohérences du système, les rouages grinçants, les professionnels incompétents avec subtilité et recul.
Durant tout le livre nous évoluons donc en Absurdistan, au Babelistan, à Babelfish. Inutile de chercher l'un ou l'autre sur une carte, ces deux pays n'existent pas. Les paysages dépeints, les récits de vie des populations, les coutumes locales, la réalité de vie quotidienne des habitants, la précarité et les enjeux de l'aide européenne, eux, sont bien réels ; et c'est ce qui rend ce livre percutant.
