Le recueil regroupe des interventions de qualités inégales autour du sentiment d'humiliation. C'est celle de
Michèle Ansart-Dourlen qui m'a paru la plus détaillée, qui évoque par l'humiliation de manière assez convaincante (mais succinctement) les raisons de l'acceptation du régime du Troisième Reich, dérive ensuite vers les extensions fanatiques auxquelles mène
le sentiment d'humiliation et la violence. Il ressort la nécessité de refuser dans l'immédiateté ce qui est ressenti comme une agression (si tant est que l'individu en soi capable), source de formation de l'identité et du maintien de son intégrité par la poursuite de sa réalisation. Ne pas le faire conduit à l'agression sinon la désintégration du moi et une situation de honte, de dépendance, de culpabilité et d'impuissance : l'humiliation.
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