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Critique de loup0
Étant lassée pour ne pas dire blasée par Agatha Raisin je me suis tournée vers cette série des "Mystères de Honeychurch" pour satisfaire mon envie récurrente de cosy mystery en période de froideur et de nuages grisâtres. Je ressors avec un avis mitigé du premier tome de cette série.
Katherine Stanford vedette d'une émission télé sur les antiquités décide de quitter son poste après avoir subit une humiliation dans la presse people (pendant une émission, les boutons du dos de sa robe se sont arrachés quand elle a éternué... ça va on a connu plus humiliant quand même... Si elle avait eu les tétons à l'air j'aurais compris mais là... Mais c'est un peu une constance de l'ouvrage de faire tout un foin de rien du tout...). Alors qu'elle compte ouvrir, à Londres, une boutique d'antiquités avec sa mère récemment veuve, elle découvre que celle-ci a vendu la maison familiale pour déménager à des centaines de kilomètres de là dans la campagne du Devon. Ni une ni deux elle fonce la rejoindre dans l'espoir de la ramener dans la capitale. Non seulement elle la retrouve dans une vieille bicoque délabrée, dépendance du manoir des Honeychurch, mais avec en plus un bras dans le plâtre et un oeil au beurre noir. Son voisin qui oeillait sur la propriété l'a prise en grippe. Et ce n'est que le début des ennuis.
Ce roman comporte tous les ingrédients d'un cosy mystery classique : la campagne anglaise, les cottages, une petit vie de village, des commérages, des secrets de famille, des aristocrates anglais, ... et évidemment des mystères. Et pourtant ... le tout reste assez fadasse.
Déjà il y a très peu d'humour pour ne pas dire aucun alors que l'humour grinçant est un peu la marque de fabrique et le point fort de ce genre de roman britannique.
Ensuite, les personnages sont plutôt ternes, en particulier celui de Kat qui est bien trop insipide et souvent horripilante. La façon dont elle parle et se comporte avec sa mère comme si elle s'occupait d'une gamine ou d'une incapable est vite saoulant. La mère, Iris, est la petite étincelle qui nous permet de poursuivre la lecture. On a envie d'en savoir plus sur elle et ses secrets. Au final elle apparaît comme le personnage central de l'intrigue même si on la voit trop peu à mon goût. Dommage que ce ne soit pas elle l'héroïne.
Pour finir, l'intrigue reste assez classique bien qu'un peu trop fouillis parfois. Comme si l'autrice nous faisait des révélations tout en ayant oublié qu'elle nous en avait déjà parlé avant. Les indices sont distillés au compte goutte mais on peut quand même facilement deviner certains ressorts de l'histoire.
Bref un roman facile et rapide à lire mais facilement oubliable.
Katherine Stanford vedette d'une émission télé sur les antiquités décide de quitter son poste après avoir subit une humiliation dans la presse people (pendant une émission, les boutons du dos de sa robe se sont arrachés quand elle a éternué... ça va on a connu plus humiliant quand même... Si elle avait eu les tétons à l'air j'aurais compris mais là... Mais c'est un peu une constance de l'ouvrage de faire tout un foin de rien du tout...). Alors qu'elle compte ouvrir, à Londres, une boutique d'antiquités avec sa mère récemment veuve, elle découvre que celle-ci a vendu la maison familiale pour déménager à des centaines de kilomètres de là dans la campagne du Devon. Ni une ni deux elle fonce la rejoindre dans l'espoir de la ramener dans la capitale. Non seulement elle la retrouve dans une vieille bicoque délabrée, dépendance du manoir des Honeychurch, mais avec en plus un bras dans le plâtre et un oeil au beurre noir. Son voisin qui oeillait sur la propriété l'a prise en grippe. Et ce n'est que le début des ennuis.
Ce roman comporte tous les ingrédients d'un cosy mystery classique : la campagne anglaise, les cottages, une petit vie de village, des commérages, des secrets de famille, des aristocrates anglais, ... et évidemment des mystères. Et pourtant ... le tout reste assez fadasse.
Déjà il y a très peu d'humour pour ne pas dire aucun alors que l'humour grinçant est un peu la marque de fabrique et le point fort de ce genre de roman britannique.
Ensuite, les personnages sont plutôt ternes, en particulier celui de Kat qui est bien trop insipide et souvent horripilante. La façon dont elle parle et se comporte avec sa mère comme si elle s'occupait d'une gamine ou d'une incapable est vite saoulant. La mère, Iris, est la petite étincelle qui nous permet de poursuivre la lecture. On a envie d'en savoir plus sur elle et ses secrets. Au final elle apparaît comme le personnage central de l'intrigue même si on la voit trop peu à mon goût. Dommage que ce ne soit pas elle l'héroïne.
Pour finir, l'intrigue reste assez classique bien qu'un peu trop fouillis parfois. Comme si l'autrice nous faisait des révélations tout en ayant oublié qu'elle nous en avait déjà parlé avant. Les indices sont distillés au compte goutte mais on peut quand même facilement deviner certains ressorts de l'histoire.
Bref un roman facile et rapide à lire mais facilement oubliable.
