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Critique de jcgapdy


Un livre lu en très peu de temps.
Je vais commencer par ce qui m'a fait faire une toute petite grimace (histoire de m'étendre sur le meilleur juste après).
D'abord le début. J'avoue avoir eu du mal à comprendre où j'allais durant les premières pages. Outre quelques très légers couacs de forme, j'ai eu du mal à saisir la situation, tant vis-à-vis de ce que venait faire Tom que vis-à-vis de la Main et de la mission de cette dernière. Ensuite la fin, ou plutôt la faim. Parce qu'Olivier Deparis avait de quoi bâtir, de quoi moudre son grain et j'ai trouvé cette fin un peu trop abrupte [désolé, mais vous repasserez pour que je spoile]. J'aurais vraiment voulu savoir ce qu'il s'était passé durant ces fichus trois mois entre les chapitres 7 et 8, et ne pas avoir cette sensation de faim non apaisée après tout ce qu'il nous a été donné de vivre. Donc soit c'est du sadisme pur et simple, soit il n'a pas osé nous retenir plus longtemps dans son univers.
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Parce que tout le reste est bon. Très bon. Sans rien à jeter et sans temps mort.
Je ne parlerais pas de Laureen Wrrrecht ni de Tom Fullman ; il n'est pas utile de trop en dire sur eux, sinon vous n'auriez pas de plaisir à les connaître. Même si leurs réactions sont plusieurs fois prévisibles, il est trop plaisant de les lire. Je ne parlerais pas plus de l'intrigue qui s'étoffe et se dévoile au fur et à mesure de l'histoire, ne nous laissant la découvrir que par petites touches. Et, là, j'avoue que Laureen et Tom jouent fort bien leurs rôles pour détourner notre attention, masquant çà et là, les quelques indices discrètement semés ; telle la lettre perdue, bien en évidence, alors que mille évènements vous entraînent dans leur tourbillon pour la masquer.
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Mention spéciale sur deux choses parmi les plus marquantes du livre.
La première est l'ensemble des vols spatiaux (que ce soit les fuites dans l'espace ou l'arrivée sur Jakobar). Une impression d'y être et de « voir » littéralement tout ce que nous fait subir Fullman quand il prend les commandes d'un vaisseau. Un truc qu'il ne fait pas à moitié et qui vous remue bien les tripes, vous flanque un peu le vertige et des suées. Suffisamment pour que vous vous demandiez chaque fois dans quel état, lui et la Main vont en sortir. Autant que je me suis demandé comment moi j'allais tenir – traitant mentalement les uns et les autres des héros de tous les noms pour ne pas réagir plus vite, pour discutailler quand la situation est dramatique, mais que toute mauvaise décision et toute erreur peut coûter cher. Terriblement cher.
La deuxième est ce sentiment de m'être retrouvé dans un anime à la japonaise – un bon, genre Kyaputen Fyūchā / Capitaine Future, Uchū Densetsu Yurishīzu Sātīwan / Ulysse 31 ou d'autres encore. Ça bouge, c'est coloré, c'est très bien décrit. Suffisamment bien d'ailleurs pour qu'on n'ait aucune peine à imaginer les décors, les personnages et les scènes. En fait, je me suis cru dedans, non pas spectateur externe, mais assis dans le cockpit avec le groupe. Incapable de leur dire que faire ni de savoir d'ailleurs vraiment ce qu'il fallait faire.
J'aurais dû lire ce livre AVANT le régal qu'a été Diomède Alpha (voir la fiche du Galion sur ce livre), mais dont la qualité se laisse déjà deviner dans cette mainmise. J'espère juste qu'un jour nous en saura plus sur tout cet Univers créé, sur Jakobar ; j'espère que la Main reviendra (telle l'équipe des « Justiciers du Globe » d'Herbert Kranz que j'avais dévoré ado), que nous découvrirons la civilisation éteinte des Servoliths, que…
Bref, j'espère une suite ou un prequel ou les deux !
Non, pas OU, j'attends les 2 et plus encore.
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