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Critique de paulmaugendre


Comme le chantaient les Poppys au début des années 1970, Non, non, rien n'a changé Tout, tout a continué… et que ce soit dans les années 1980 ou de nos jours, les petits chefs se permettent des privautés sur les pauvres femmes dont le quotidien dépend de leur emploi.

Martine est l'une des nombreuses jeunes filles ou femmes travaillant dans une usine textile du Nord. Seulement, le tissage, ça eut payé, mais ça ne paie plus. L'industrie textile connait un véritable marasme, mais pas les actionnaires, qui sont toujours prioritaires lorsque de l'argent est bon à être distribué. Et pour en distribuer plus, on rogne sur le personnel, quitte à délocaliser.

Martine n'est pas gréviste, contrairement à ses collègues, et à son père syndicaliste. Ce n'est pas par manque de solidarité mais parce qu'elle ne peut pas. Elle est enceinte, et ses parents ne le savent pas. Pas encore.

Et celui qui a mis ses pattes sales et le reste sur et dans son corps, c'est le contremaître qui n'est pas contre les maîtres, au contraire. Et à la moindre incartade de sa part, elle est virée, et ses parents seront embarqués dans la même charrette.



On pourrait croire à une nouvelle d'actualité, mais comme l'on sait, l'histoire se renouvelle souvent. Alors que ce soit hier, aujourd'hui ou demain, ce sera toujours pareil et ce seront toujours les mêmes qui trinqueront malgré le désir de changement.

Dans un contexte social, sans trop le développer car nous l'avons tout connu, ou entendu parler, Jeanne Desaubry s'attache au parcours de Martine, une jeune fille un peu perdue parmi ses parents, un père rigide, et un contremaître harceleur.

Juste le temps d'une nouvelle, car trop gloser en ferait perdre la force.



Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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