>
Critique de PG35
Déception
Cet album constitue la deuxième partie du segment « Le sénateur » mais ne comporte pas de référence explicite à la première, ce qui pourrait expliquer certaines incohérences.
Il y a vingt ans, les débuts de la série avaient paru faire souffler un vent nouveau sur la bande dessinée. Cet opus au titre ronflant est marqué par un indéniable essoufflement : le scénario est faible, en dépit d'allusions à l'actualité (harcèlement sexuel, réchauffement climatique…), les personnages peu attachants et les rebondissements prévisibles. Que dire de certains éléments inexpliqués, telle cette photo compromettante en instance de publication qui tourne en eau de boudin ou cette accusatrice agressive qui passe rapidement par profits et pertes ?
Le dessin reste intéressant mais fâcheusement statique, le découpage paresseux et décalé, les récitatifs parfois redondants. Dommage, le sujet méritait une mise en image plus nerveuse et un rythme plus soutenu. La fin du cycle ?
Cet album constitue la deuxième partie du segment « Le sénateur » mais ne comporte pas de référence explicite à la première, ce qui pourrait expliquer certaines incohérences.
Il y a vingt ans, les débuts de la série avaient paru faire souffler un vent nouveau sur la bande dessinée. Cet opus au titre ronflant est marqué par un indéniable essoufflement : le scénario est faible, en dépit d'allusions à l'actualité (harcèlement sexuel, réchauffement climatique…), les personnages peu attachants et les rebondissements prévisibles. Que dire de certains éléments inexpliqués, telle cette photo compromettante en instance de publication qui tourne en eau de boudin ou cette accusatrice agressive qui passe rapidement par profits et pertes ?
Le dessin reste intéressant mais fâcheusement statique, le découpage paresseux et décalé, les récitatifs parfois redondants. Dommage, le sujet méritait une mise en image plus nerveuse et un rythme plus soutenu. La fin du cycle ?
