AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de clauclau28


Deux amies, Haïko et Nadia, se disputent. Nadia ne veut plus être de la partie et Haïko le lui reproche.
Nadia est retrouvée morte. Lars devient le garde du corps de Haïko car sa mère sait que la dispute avec son amie paraîtra suspecte. Et comme Haïko est à l'origine d'une association dans laquelle elle dit sauver des jeunes qui se radicalisés à l'Islam, cela fait deux pour lesquelles Haïko est en danger. Lors d'une liaison entre tension et désirs Lars sait qu'il tient à elle ; et elle ne demande que cela.
D'autres personnages feront partie de l'histoire: Ilan, Jonas et Karol, trois autres gardes du corps qui apparaitront à plusieurs moments de ce thriller.
Qui a tué Nadia ? et Haïko est_elle vraiment bien protégée avec celui qui n'est qu'un fauve ? C'est un homme déshumanisé si je puis dire, qui a combattu en Afghanistan et qui en est sortie cassé, brisé, traumatisé au plus profond de lui-même.Et Jonas, quel rôle joue-t-il ? De quel côté est-il vraiment ? Qui influence qui ? Haïko est-elle sincère dans sa relation avec Lars ? Et ne cache-t-elle pas un autre rôle qu'elle fait passer pour de la bienveillance envers les jeunes ? Tout cela est bien mystérieux.

J'avoue que, même si au fond de moi , je défendais Haïko, Ingrid Desjours a semé le doute en moi à plusieurs reprises. Elle nous ballade et donc nous fait réfléchir au bien fondé de l'innocence ou de la culpabilité des personnages. Je ne dévoilerai pas la fin mais cela m'a fait plutôt plaisir. Dans ce suspense intense, Ingrid Desjours nous entraine dans une fiction qui pourtant a pour toile de fond - et pas seulement d'ailleurs - Daesh et la radicalisation des jeunes qui partent en Syrie ; c'est donc un livre qu'il faut absolument lire au plus vite
J'ai adoré. J'aime la façon détournée de prendre position en restant en retrait. 'est l'histoire qui nous l'apprend en posant les bonnes questions et en y répondant de façon nuancée. Faut-il répondre à la violence par la violence ou faut_il pas utiliser les mêmes méthodes que ces "fous furieux" ?

Je remercie chaleureusement la masse critique et la bête noire de Robert Laffont qui m'ont permis de découvrir cette oeuvre par une écrivaine que je ne connaissais pas encore.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}