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Critique de Tchippy


Habituellement j'aime bien Evelyne Brissou-Pellen.
Je trouve qu'elle a les mots justes et suffisamment doux à la fois pour faire rêver sans cacher les horreurs de la vie, et sa rigueur sur la documentation historique ne la rend que plus crédible.

Certes, c'est toujours le cas dans ce livre.
La plume est belle, mais n'a pas su me toucher. Peut-être parce qu'elle raconte l'histoire de son père, telle qu'elle l'a entendue des milliers de fois lors de repas de famille, développée jusqu'à l'extrême par les souvenirs d'enfance mêlés.
Peut-être tout simplement parce que son personnage, à la lumière des évènements qu'il traverse, regarde un peu trop le bout de son nez.
Désolée, mais les camps de STO ne semblaient pas si terribles que ça par rapport à d'autres camps. Alors les plaintes du style "j'ai faim, j'ai froid, on travaille trop, je veux rentrer chez moi, je veux ma maman" n'ont fait que m'agacer. Chaque plainte était révélatrice d'un niveau de luxe indécent en regard de ce qu'ont vécu d'autres personnes. Alors oui à vivre c'est dur, mais ayant une vue d'ensemble sur la seconde guerre mondiale j'ai doucement rigolé.

En plus je suis déçue parce que je pensais réellement apprendre des choses sur le STO, et surtout sur le retour à la vie, à peine effleuré ici : je savais que les STO sur le retour se sont retrouvés rejetés par la société car à la fois collaborateurs et à la fois victimes, et j'aurais aimé en savoir plus.
J'aurais aimé des notes en bas de page, des références, des explications comme dans ses autres livres, rituel auquel je m'étais habituée.

Toutes ces déceptions font que je n'ai pas apprécié la lecture de ce livre.
De jeunes enfants peuvent être ciblés par ce récit, avant de leur faire découvrir toute l'horreur de la seconde guerre mondiale, pour leur faire découvrir l'histoire en douceur.
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