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Critique de Allantvers


« Se lit comme un film dont chaque page est une nouvelle séquence », dit la quatrième de couverture. C'est exactement ça, et c'est bien le problème.

Certes, pas de doute que « le gang des rêves » est un roman haletant, distrayant, coloré et rythmé dont les 700 pages se lisent d'une traite.
Mais est-ce parce que je n'ai pas assez la culture de l'image, j'ai toujours du mal avec les lectures ultra-scénarisées, les caractères appuyés à gros traits, les émotions surexposées comme sous de puissants projecteurs, les rebondissements annoncés à grands coups de tromblons, la lecture-même guidée sur les rails formatés de dénouements attendus.

La première partie est pourtant très réussie, avec une immersion violente et pleine de vie dans le New York des années 20 au milieu des immigrés juifs, italiens et irlandais miséreux du Lower East Side. On s'attache vite à Cetta l'italienne pugnace et à son fils Christmas, craquant de débrouillardise canaille sous sa mèche blonde.
Mais j'ai pour ma part peu à peu décroché, tout en restant accrochée (contradiction quand tu nous tiens!) à ce page turner, sur le volet West Coast de l'histoire dans les milieux hollywoodiens et leurs scénarios factices que le roman se met à tangenter d'un peu trop près à mon goût, jusqu'au final en feu d'artifices un peu ridicule.

Trois belles étoiles pour un moment très agréable, mais qui n'est juste pas pour moi un moment de littérature.

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