>
Critique de Mimeko
Quand elle débarque à New-York avec son petit garçon, Natale, qui devient Christmas à leur arrivée à Ellis Island, Cetta tombe sous la coupe de Sal, un souteneur qui lui offre le gîte et le couvert. Christmas vit alors dans le Lower East Side de Manhattan. A treize ans, éveillé et débrouillard, il subvient aux besoins de sa mère, devenue prostituée. Avec Santo son copain, il vient un soir, au secours d'une petite fille, Ruth, qui a été sauvagement agressée par Billy, un employé de maison de ses parents. Ruth trop meurtrie, issue d'une famille juive aisée, semble inaccessible et fermée, et, malgré leur différence de milieu social, les deux enfants ne tardent pas à éprouver des sentiments amoureux. Mais le traumatisme, trop intense subi par Ruth, l'empêche de s'abandonner ou d'exprimer ses sentiments. Dès lors le vie va se charger se séparer les deux enfants qui n'auront de cesse de se retrouver malgré les obstacles et les hasards malencontreux de la vie.
Pendant vingt ans de 1909 à 1928, de New-York à Hollywood, on suit la vie de la jeune Cetta et surtout celle de son fils dans ce quartier pauvre de Manhattan où la débrouille et l'amour vont donner au jeune Christmas la force de caractère pour faire des choix décisifs, et l'on suit la jeune Ruth qui tente de cicatriser et de se reconstruire malgré des séquelles dans sa chair et dans son âme.
Le gang des rêves est un roman qui évoque les années vingt en Amérique, celle de tous les possibles, ces années qui voient se développer la prohibition, les fortunes qui peuvent se faire et se défaire rapidement, l'émergence du cinéma qui se mue en véritable industrie, et les médias avec des émissions radiophoniques sous forme de feuilletons qui passionnent les auditeurs. C'est une roman dont l'écriture fluide, très cinématographique permet de suivre les aventures de Christmas, Ruth, Billy, j'ai adoré voir évoluer ces personnages extrêmement bien dépeints par Luca di Fulvio, être immergée dans l'ambiance grouillante et populaire du Lower East Side, et peu surprise par la description du monde superficiel et tordu d'Hollywood, j'ai tremblé avec les coups du sort d'une histoire d'amour exceptionnelle, toujours contrariée et suivre le destin du mauvais, s'enfonçant toujours plus dans le glauque et le sordide.
Le gang des rêves est une lecture magnifique, un formidable roman d'aventure, d'amour, terriblement humain, et tellement bien écrit.
Pendant vingt ans de 1909 à 1928, de New-York à Hollywood, on suit la vie de la jeune Cetta et surtout celle de son fils dans ce quartier pauvre de Manhattan où la débrouille et l'amour vont donner au jeune Christmas la force de caractère pour faire des choix décisifs, et l'on suit la jeune Ruth qui tente de cicatriser et de se reconstruire malgré des séquelles dans sa chair et dans son âme.
Le gang des rêves est un roman qui évoque les années vingt en Amérique, celle de tous les possibles, ces années qui voient se développer la prohibition, les fortunes qui peuvent se faire et se défaire rapidement, l'émergence du cinéma qui se mue en véritable industrie, et les médias avec des émissions radiophoniques sous forme de feuilletons qui passionnent les auditeurs. C'est une roman dont l'écriture fluide, très cinématographique permet de suivre les aventures de Christmas, Ruth, Billy, j'ai adoré voir évoluer ces personnages extrêmement bien dépeints par Luca di Fulvio, être immergée dans l'ambiance grouillante et populaire du Lower East Side, et peu surprise par la description du monde superficiel et tordu d'Hollywood, j'ai tremblé avec les coups du sort d'une histoire d'amour exceptionnelle, toujours contrariée et suivre le destin du mauvais, s'enfonçant toujours plus dans le glauque et le sordide.
Le gang des rêves est une lecture magnifique, un formidable roman d'aventure, d'amour, terriblement humain, et tellement bien écrit.
