AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Syl


Syl
01 décembre 2014
En plein mois de décembre, à l'angle de la Cinquième Avenue de Manhattan, Claire, une petite fille, regarde par la fenêtre de chez elle l'animation de la rue et voit un petit singe costumé qui tend une sébile pour mendier quelques piécettes. Il est le compagnon d'un vieil homme qui joue de l'orgue de Barbarie. Après des jours d'observation, Claire est touchée par la tristesse qui se dégage de ce tableau. Les mélodies jouées sont mélancoliques, le regard du vieux monsieur est comme éteint, et elle ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour eux. Qui sont-ils ? Où dorment-ils la nuit ? Lorsqu'elle en parle à sa maman, la réponse qu'elle reçoit ne la rassure guère.

Mais c'est bientôt Noël et il faut croire à la magie du coeur…

Kate DiCamillo est un auteur américain pour la jeunesse, « nommée ambassadeur national de littérature pour les jeunes par la Bibliothèque du Congrès pour la période 2014-2015″.

Dans cette histoire qu'on situera dans les années 45-50, elle met en scène une petite fille qui vit seule avec sa mère (D'après une illustration, on voit que le père est un officier de l'armée). Toutes deux préparent Noël et pour le réveillon, Clara participera à un spectacle dans lequel elle représentera un ange… Comme tous les enfants, Clara devrait s'impatienter d'être sur scène et de porter la jolie robe que sa mère lui coud, mais ce n'est pas ce qui la préoccupe. Clara se soucie du vieil homme solitaire qui ne semble pas avoir de toit pour l'abriter, de famille pour le recevoir. Alors que tous passent devant lui, indifférents à la misère, sa solitude, sa tristesse, il y a un petit coeur, une belle âme, qui ne peut rester insensible. Ce petit bout de fille donnera un bel exemple d'amour et de charité. Noël est avant tout une fête de partage et de communion.
Pour cet album, c'est Bagram Ibatoulline qui en est l'illustrateur. Il retrouve pour la seconde fois Kate DiCamillo et le résultat est très beau. Diplômé de l'Institut Académique des Arts de Moscou, ses dessins me rappellent deux illustrateurs que j'aime beaucoup… Gennady Spirin, le côté slave, et Norman Rockwell, le côté Amérique des années 40 et 50.
Je vous conseille cette histoire douce, empreinte de sentiments généreux. Il est bon parfois de se rappeler les valeurs vraies de la vie…
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}