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Critique de Cannetille


Anita Diamant a imaginé la vie des habitants d'un lieu aujourd'hui disparu : Dogtown, à l'époque du récit village moribond que ses derniers habitants quittent un à un.


On retrouve le cadre géographique qui tient tant à coeur à Anita Diamant et qui abritait déjà son précédent roman (Good Harbor) : Cape Ann, sur la côte du Massachusetts, au Nord-Est des Etats-Unis.


Cette fois, nous sommes au milieu du XIXe siècle. Dogtown est un surnom, car n'y subsistent que quelques parias et laissés pour compte, que les quolibets ravalent au rang de chiens. Dans ce village misérable en train de tomber en ruines, la vie n'est plus en fait qu'une survie.


On y suit le destin des habitants : veuves, orphelins, prostituées, esclaves affranchis, ivrognes, autant de malheureux, pauvres diables, chiens perdus sans collier, que la ville voisine considère comme le rebut de la société, mais qu'Anita Diamant nous dépeint avec tendresse, dans toute leur humanité, leur détresse et leur dignité.


Après ma déception à la lecture de Good Harbor, j'ai retrouvé ici avec plaisir le souffle épique qui animait La tente rouge. Dans un cadre et une atmosphère palpables et réalistes, se succèdent une série de portraits tous vivants, crédibles et attachants, avec leur lot de mesquinerie, de violence et de cruauté, mais aussi d'entraide et d'amour. La tonalité générale du livre est mélancolique et suscite l'émotion. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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