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Critique de HUBRISLIBRIS


Genève. Un hôtel huppé où l'auteur himself y séjourne pour quelques vacances. Entre deux plaintes au sujet de son éditeur décédé l'année précédente, il y fait la rencontre de Scarlett, riche héritière en fuite d'un mari violent. Elle l'accoste, le reconnaît, il est l'Écrivain, et voilà que la donzelle souhaite comprendre les mécanismes de l'écriture. Il tente de lui apprendre, s'essaie à la difficile explication de la création d'un roman. Ça pourrait être intéressant, mais bien vite cette idée s'efface au profit d'une enquête qui tombe mystérieusement sous leurs paluches : pourquoi n'y a-t-il pas de chambre 622 ?

Le roman présente deux temporalités : celle de l'Écrivain qui enquête sur le mystère d'une absence de numéro. Et la seconde, qui nous replace des années auparavant, avec Macaire, un jeune banquier à qui la présidence de la banque familiale pourrait lui être compromise. Deux temporalités sont aisées à saisir, mais l'auteur en rajoute, tartine des événements “16 ans plus tôt”, “vingt ans plus tôt”, “la veille du meurtre”, “cinq mois plus tôt”... et cette accumulation de date devient complexe à retenir, quasi impossible à broder sur une ligne du temps. On valse d'une date à l'autre sans aisance.

On se perd. On abandonne tout intérêt pour l'affaire qui, sur la fin, s'emmêle dans plusieurs deus-ex machina, épuisant toute possibilité d'être surpris, engendrant dépit. Un livre qui aurait pu être tranché d'une bonne centaine de pages. Un roman qui n'a pas su me plaire et dont, malheureusement, je ne parviens pas à en extirper le moindre grain de positif. 

On accumule les clichés, ainsi qu'un tissage d'intrigue trop emmêlé pour qu'il y ait un soupçon de crédibilité. 

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