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Critique de a_fox_in_wonderland
Quand j'ai lu le résumé de "The Toymakers", qui promettait un monde enchanteur dans la lignée du Cirque des rêves, je n'ai pas pu résister...
... Et malheureusement j'ai rapidement déchanté.
On sent tout de suite l'écho du roman d'Erin Morgenstern, avec la phrase d'ouverture, "The Emporium opens with the first frost of winter", et l'adresse au lecteur, invité à pousser les portes de l'étrange boutique.
On retrouve également la rivalité entre deux compétiteurs, cette fois deux frères, puisant dans les ressources de leur imagination pour créer un univers féerique de jouets, luttant pour la reconnaissance de Papa Jack et l'affection de Cathy, une jeune fille cherchant à rompre avec un passé douloureux. Mais lorsqu'on fuit, qui fuit-on vraiment, sa famille ou ses pensées qui ne cessent de vouloir nous ramener au monde qu'on connaissait par crainte de l'inconnu ?
Il y a plein de thèmes intéressants (l'angoisse de ne pas être à la hauteur de son père, la Première guerre mondiale, le stress post-traumatique) et la note sombre que prend le récit au fur et à mesure m'a beaucoup plu.
Hélas, je n'ai pas été séduite par la magie, qui est d'ailleurs moins présente que dans The Night Circus (plus subtile, peut être, mais à tel point qu'elle est un élément très effacé, à l'arrière plan, au contraire de ce que promettait le résumé). Il y a bien des descriptions de Papa Jack'Emporium, hélas elles sont beaucoup moins évocatrices, peinant à créer une vraie atmosphère.
La fin rattrape un peu les longueurs du roman, mais n'a pas suffit à en faire un coup de coeur pour ma part.
... Et malheureusement j'ai rapidement déchanté.
On sent tout de suite l'écho du roman d'Erin Morgenstern, avec la phrase d'ouverture, "The Emporium opens with the first frost of winter", et l'adresse au lecteur, invité à pousser les portes de l'étrange boutique.
On retrouve également la rivalité entre deux compétiteurs, cette fois deux frères, puisant dans les ressources de leur imagination pour créer un univers féerique de jouets, luttant pour la reconnaissance de Papa Jack et l'affection de Cathy, une jeune fille cherchant à rompre avec un passé douloureux. Mais lorsqu'on fuit, qui fuit-on vraiment, sa famille ou ses pensées qui ne cessent de vouloir nous ramener au monde qu'on connaissait par crainte de l'inconnu ?
Il y a plein de thèmes intéressants (l'angoisse de ne pas être à la hauteur de son père, la Première guerre mondiale, le stress post-traumatique) et la note sombre que prend le récit au fur et à mesure m'a beaucoup plu.
Hélas, je n'ai pas été séduite par la magie, qui est d'ailleurs moins présente que dans The Night Circus (plus subtile, peut être, mais à tel point qu'elle est un élément très effacé, à l'arrière plan, au contraire de ce que promettait le résumé). Il y a bien des descriptions de Papa Jack'Emporium, hélas elles sont beaucoup moins évocatrices, peinant à créer une vraie atmosphère.
La fin rattrape un peu les longueurs du roman, mais n'a pas suffit à en faire un coup de coeur pour ma part.
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