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Critique de DaturaFastuosa
Vaste déception qu'est ce premier opus du nouvel arc Vampyria...
Que dire ? J'ai immédiatement été surprise et déçue de la profusion de facilités scénaristiques ; on frôle, voire étreint souvent, le fameux "tais-toi, c'est magique", et la suspension d'incrédulité demandée au lectorat a bon dos... Sans compter les passages explicatifs mal amenés, cousus de fil blanc, ainsi que les clichés relevés jusque dans les dialogues qui, à plusieurs reprises, peuvent être complétés d'instinct avant même d'en finir la lecture, tant les idées et les tournures exprimées sont prévisibles. Les deux nouveaux sujets abordés (la sorcellerie et le peuple Cherokee) sont à peine creusés, là encore farcis d'idées préconçues, survolés alors qu'ils méritaient mieux. Quant aux fameux Desperados, seuls Rafael, déjà connu, et Deziree, campent des personnages un tant soit peu intéressants, attachants et travaillés ; Archer (épouvantable), Annabel et Sybil sont creux, immensément prévisibles et, une fois encore, trop clichés. le pauvre Waya ne sert pas à grand-chose. Même Hyacinthe de Rocailles, déjà connu lui aussi, fait plus envie.
C'est d'autant plus dommage que le premier arc de Vampyria louvoyait efficacement entre les écueils redoutables que représentent les clichés de la littérature YA Fantastique, surtout lorsqu'elle évoque les vampires ; les personnages étaient presque tous surprenants, originaux, bien campés, le Lore regorgeait de bonnes idées bien exploitées, l'intrigue n'était que peu prévisible, le rythme passionnant, bref, les trois tomes représentaient vraiment de bons moments de lecture. le premier et le troisième frôlaient de peu l'excellence en tous points, d'ailleurs.
Avec "Le Tombeau des Immortels", presque tout s'effondre, au sens littéral comme au figuré. Il y a fort à parier que l'engouement généré par la saga n'aurait pas été le même (ou n'aurait tout simplement pas existé) si ce roman avait été le tout premier. J'ai véritablement eu une sensation de régression durant ma lecture.
Bien sûr, tout n'est pas à jeter, il y a de bonnes choses çà et là, le roman se lit, mais... C'est tout. J'ai le sentiment que l'ensemble a été lissé, infantilisé, vidé de sa substance première. Peut-être Vampyria n'échappe-t-elle pas au sort des sagas un peu trop exploitées, après tout ; bien souvent, elles finissent exsangues. Sans mauvais jeu de mots.
Que dire ? J'ai immédiatement été surprise et déçue de la profusion de facilités scénaristiques ; on frôle, voire étreint souvent, le fameux "tais-toi, c'est magique", et la suspension d'incrédulité demandée au lectorat a bon dos... Sans compter les passages explicatifs mal amenés, cousus de fil blanc, ainsi que les clichés relevés jusque dans les dialogues qui, à plusieurs reprises, peuvent être complétés d'instinct avant même d'en finir la lecture, tant les idées et les tournures exprimées sont prévisibles. Les deux nouveaux sujets abordés (la sorcellerie et le peuple Cherokee) sont à peine creusés, là encore farcis d'idées préconçues, survolés alors qu'ils méritaient mieux. Quant aux fameux Desperados, seuls Rafael, déjà connu, et Deziree, campent des personnages un tant soit peu intéressants, attachants et travaillés ; Archer (épouvantable), Annabel et Sybil sont creux, immensément prévisibles et, une fois encore, trop clichés. le pauvre Waya ne sert pas à grand-chose. Même Hyacinthe de Rocailles, déjà connu lui aussi, fait plus envie.
C'est d'autant plus dommage que le premier arc de Vampyria louvoyait efficacement entre les écueils redoutables que représentent les clichés de la littérature YA Fantastique, surtout lorsqu'elle évoque les vampires ; les personnages étaient presque tous surprenants, originaux, bien campés, le Lore regorgeait de bonnes idées bien exploitées, l'intrigue n'était que peu prévisible, le rythme passionnant, bref, les trois tomes représentaient vraiment de bons moments de lecture. le premier et le troisième frôlaient de peu l'excellence en tous points, d'ailleurs.
Avec "Le Tombeau des Immortels", presque tout s'effondre, au sens littéral comme au figuré. Il y a fort à parier que l'engouement généré par la saga n'aurait pas été le même (ou n'aurait tout simplement pas existé) si ce roman avait été le tout premier. J'ai véritablement eu une sensation de régression durant ma lecture.
Bien sûr, tout n'est pas à jeter, il y a de bonnes choses çà et là, le roman se lit, mais... C'est tout. J'ai le sentiment que l'ensemble a été lissé, infantilisé, vidé de sa substance première. Peut-être Vampyria n'échappe-t-elle pas au sort des sagas un peu trop exploitées, après tout ; bien souvent, elles finissent exsangues. Sans mauvais jeu de mots.
