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Critique de Autantenemportentleslivres
Mon avis:
Etant une amoureuse inconditionnelle de la ville de New-York et plus particulièrement du New-York des années 20 à 60, il était évidant que je ne pouvais pas passer à côté de cette bande dessinée dont la couverture est tout simplement sublime.
Une rue en Amérique est une véritable plongée au coeur du New-York des années folles, où les cabarets, les music-hall et les théâtres florissants sur Brodway attiraient une clientèle aisée, libre, toujours avide de fêtes, de spectacles, de nouveautés et de grandeur. La ville qui ne dort jamais attirait des personnalités du monde entier qui faisaient d'elle l'une des plus riche et célèbre de tous les Etats-Unis. Djief à travers ces planches d'une rare beauté a su retranscrire à la perfection l'âme et l'atmosphère si particulière de ces années là. On se laisse complètement absorber dans cette ambiance festive, dynamique, bruyante mais aussi incroyablement douce et pleine de charme. Toute la bande dessinée est dans des tons de marron, de jaune orangeais qui donnent à l'ensemble un côté vintage et chaleureux alors que l'action se déroule pourtant en plein hiver. Grâce aux décors, aux vêtements des femmes typiques de ces années-là comme les chapeaux cloches par exemple, le lecteur en prend plein les yeux à chaque page et on n'a qu'un seul regret c'est de ne pas avoir pu connaître cette époque là.
Cependant derrière les belles apparences et les représentations grandioses, c'est un monde plus sombre que l'on découvre également. Une ville du chacun pour soi, impitoyable, dangereuse, où vos ennemis se font passer pour vos amis, où la concurrence est rude, où la soif de pouvoir et les jalousies sont légion. Et malheureusement les personnages principaux vont en faire la douloureuse expérience, comme Fanny une jeune danseuse qui rêve de devenir une comédienne célèbre, mais aussi George et Lenny qui à la suite de la mort de leur frère décident de racheter son cabaret le " Chapman paradise". J'ai eu un énorme coup de coeur pour le personnage de Fanny dont la maladresse, et l'humour m'ont beaucoup fait sourire. C'est une jeune femme attachante qui en veut, qui malgré son côté un peu naïf a du caractère et est déterminée à devenir la tête d'affiche de Brodway. J'ai adoré le duo qu'elle forme avec Clara une autre jeune danseuse qui elle ne se laisse pas faire et n'a pas sa langue dans sa poche.
George et Lenny qui sont des hommes d'affaires honnêtes et droits n'aspirent qu'à faire revivre le cabaret de leur frère disparu, mais comme vous vous en doutez ils vont devoir faire preuve d'audace et de persévérance car de nombreuses personnes sont prêtes à tout pour leur mettre des bâtons dans les roues, et j'ai été surprise de constater que ce ne sont pas forcement celles que l'on croit. Je n'ai bien évidemment qu'une seule envie c'est de lire le deuxième et dernier tome pour connaître la suite de cette fabuleuse bande dessinée qui décrit si bien cette période d'euphorisme, de joie de vivre, de moeurs légères, mais qui montre aussi ses mauvais aspects comme la prohibition et la corruption.
Pour conclure:
Une bande dessinée sublime qui m'a complètement emporté dans le New-York des années folles, dans ce que la ville a de plus beau mais aussi de plus sombre. Un petit bijou, une pure merveille pour les yeux. A découvrir!
Ma note: 20/20. Un coup de coeur!
Lien : http://autantenemportelesliv..
Etant une amoureuse inconditionnelle de la ville de New-York et plus particulièrement du New-York des années 20 à 60, il était évidant que je ne pouvais pas passer à côté de cette bande dessinée dont la couverture est tout simplement sublime.
Une rue en Amérique est une véritable plongée au coeur du New-York des années folles, où les cabarets, les music-hall et les théâtres florissants sur Brodway attiraient une clientèle aisée, libre, toujours avide de fêtes, de spectacles, de nouveautés et de grandeur. La ville qui ne dort jamais attirait des personnalités du monde entier qui faisaient d'elle l'une des plus riche et célèbre de tous les Etats-Unis. Djief à travers ces planches d'une rare beauté a su retranscrire à la perfection l'âme et l'atmosphère si particulière de ces années là. On se laisse complètement absorber dans cette ambiance festive, dynamique, bruyante mais aussi incroyablement douce et pleine de charme. Toute la bande dessinée est dans des tons de marron, de jaune orangeais qui donnent à l'ensemble un côté vintage et chaleureux alors que l'action se déroule pourtant en plein hiver. Grâce aux décors, aux vêtements des femmes typiques de ces années-là comme les chapeaux cloches par exemple, le lecteur en prend plein les yeux à chaque page et on n'a qu'un seul regret c'est de ne pas avoir pu connaître cette époque là.
Cependant derrière les belles apparences et les représentations grandioses, c'est un monde plus sombre que l'on découvre également. Une ville du chacun pour soi, impitoyable, dangereuse, où vos ennemis se font passer pour vos amis, où la concurrence est rude, où la soif de pouvoir et les jalousies sont légion. Et malheureusement les personnages principaux vont en faire la douloureuse expérience, comme Fanny une jeune danseuse qui rêve de devenir une comédienne célèbre, mais aussi George et Lenny qui à la suite de la mort de leur frère décident de racheter son cabaret le " Chapman paradise". J'ai eu un énorme coup de coeur pour le personnage de Fanny dont la maladresse, et l'humour m'ont beaucoup fait sourire. C'est une jeune femme attachante qui en veut, qui malgré son côté un peu naïf a du caractère et est déterminée à devenir la tête d'affiche de Brodway. J'ai adoré le duo qu'elle forme avec Clara une autre jeune danseuse qui elle ne se laisse pas faire et n'a pas sa langue dans sa poche.
George et Lenny qui sont des hommes d'affaires honnêtes et droits n'aspirent qu'à faire revivre le cabaret de leur frère disparu, mais comme vous vous en doutez ils vont devoir faire preuve d'audace et de persévérance car de nombreuses personnes sont prêtes à tout pour leur mettre des bâtons dans les roues, et j'ai été surprise de constater que ce ne sont pas forcement celles que l'on croit. Je n'ai bien évidemment qu'une seule envie c'est de lire le deuxième et dernier tome pour connaître la suite de cette fabuleuse bande dessinée qui décrit si bien cette période d'euphorisme, de joie de vivre, de moeurs légères, mais qui montre aussi ses mauvais aspects comme la prohibition et la corruption.
Pour conclure:
Une bande dessinée sublime qui m'a complètement emporté dans le New-York des années folles, dans ce que la ville a de plus beau mais aussi de plus sombre. Un petit bijou, une pure merveille pour les yeux. A découvrir!
Ma note: 20/20. Un coup de coeur!
Lien : http://autantenemportelesliv..
