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Critique de Cigale17


Un piano pour Pavel est un roman pour les lecteurs de 7 à 11 ans. le narrateur à la première personne du premier chapitre semble d'abord bien mystérieux : il dort tout seul dans une gare et il a eu froid ! On comprend vite que c'est le piano qui nous présente Pavel. Dans les huit chapitres, un objet chaque fois différent prendra la parole pour nous faire partager le voyage de Pavel, ses rencontres, ses difficultés, ses inquiétudes et… son talent. En effet, Pavel est un petit virtuose en herbe qui n'a pas pu résister à interpréter le « Prélude en do majeur » de Bach sur le piano de la gare : la musique tient une grande place dans sa vie. C'est donc tout logiquement que le piano a pris la parole. Il sera suivi de l'horloge, d'une feuille quadrillée tombée du sac de l'enfant, d'une canette de jus d'orange, de la partition du prélude, de la poubelle d'une autre gare, de deux statues de lions, et d'un rétroviseur de voiture… À la fin de son voyage, Pavel trouvera-t-il ce qu'il est venu chercher ?
Le texte de Mymi Doinet est accompagné des illustrations d'Amandine Laprun. Elle utilise une palette variée, mais sans fouillis, et procède avec une grande économie de ligne, si j'ose dire : c'est souvent la couleur qui délimite le contour de ses personnages ou des décors. Dans le chapitre 5, la route vue en plongée semble faire un clin d'oeil au texte en reproduisant une portée de musique…
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