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Critique de Rodin_Marcel
Dominique (A.L., pseud de Dominique Ponchardier, 1917-1986) – "L'archipel aux gorilles" –Gallimard/NRF/Série noire, 1955
C'est au hasard des erratiques "rangements" de ma bibliothèque (heureusement qu'il est impossible de ranger une bibliothèque) que je re-croise ce "quasi-incunable", dont l'achevé d'imprimer me certifie la sortie en 1955, arborant sa couverture cartonnée jaune et noire, et ses pages toute jaunies : probablement un héritage de ma grand-mère paternelle, qui fut une grande lectrice de polars.
C'est plein de bons et loyaux sentiments, avec l'incontournable trésor abandonné par l'armée allemande lors de sa débâcle de 1944/1945, et le tout gentil petit couple mignon tout plein, aux amours contrariés mais pas pour longtemps bien évidemment.
Inutile de présenter l'auteur, cet Antoine Dominique dissimulant son identité véritable (Dominique Ponchardier) de haut dirigeant de la Cinquième République (la République Gaullienne, celle d'avant les clowns qui se succèdent dorénavant dans un trône présidentiel monarchique beaucoup trop vaste pour leur petitesse) pour produire une série de romans policiers sans prétention, devenue un classique du genre, centrée sur un Don Quichotte ici dénommé Géo Paquet...
Le hasard a fait que je lise cette bluette juste après l'un de ces romans se vautrant dans la fange, la bêtise et la violence (Antonin Varenne "Le gâteau mexicain", pour ne pas le nommer, mais il y en a tant d'autres dans le genre...) : on mesure toute la distance parcourue depuis un demi-siècle vers l'inexorable sottise et l'abyssale vulgarité qui triomphent maintenant partout.
Toute une époque révolue. Mais aujourd'hui encore, "le gorille vous salue bien"...
C'est au hasard des erratiques "rangements" de ma bibliothèque (heureusement qu'il est impossible de ranger une bibliothèque) que je re-croise ce "quasi-incunable", dont l'achevé d'imprimer me certifie la sortie en 1955, arborant sa couverture cartonnée jaune et noire, et ses pages toute jaunies : probablement un héritage de ma grand-mère paternelle, qui fut une grande lectrice de polars.
C'est plein de bons et loyaux sentiments, avec l'incontournable trésor abandonné par l'armée allemande lors de sa débâcle de 1944/1945, et le tout gentil petit couple mignon tout plein, aux amours contrariés mais pas pour longtemps bien évidemment.
Inutile de présenter l'auteur, cet Antoine Dominique dissimulant son identité véritable (Dominique Ponchardier) de haut dirigeant de la Cinquième République (la République Gaullienne, celle d'avant les clowns qui se succèdent dorénavant dans un trône présidentiel monarchique beaucoup trop vaste pour leur petitesse) pour produire une série de romans policiers sans prétention, devenue un classique du genre, centrée sur un Don Quichotte ici dénommé Géo Paquet...
Le hasard a fait que je lise cette bluette juste après l'un de ces romans se vautrant dans la fange, la bêtise et la violence (Antonin Varenne "Le gâteau mexicain", pour ne pas le nommer, mais il y en a tant d'autres dans le genre...) : on mesure toute la distance parcourue depuis un demi-siècle vers l'inexorable sottise et l'abyssale vulgarité qui triomphent maintenant partout.
Toute une époque révolue. Mais aujourd'hui encore, "le gorille vous salue bien"...
