>
Critique de Perlaa
"Dans la chaleur de l'été 1946, plusieurs coups de feu... Les Carteron, une famille apparemment sans histoire, sont froidement exécutés... Ici, pourtant ce n'est ni Palerme, ni Chicago. C'est le Berry profond, pauvre et laborieux...Les Ajoncs-Barrats" lieu-dit près de Bommiers dans l'Indre.
C'est par ces mots que débute l'enquête de J.-F. Donny.
50 ans plus tard, date de la publication de l'ouvrage, l'affaire n'a toujours été résolue.
Dans un premier temps elle fut confiée à la police judiciaire de Limoges qui fit preuve d'un singulier manque de curiosité voire d'incompétence notoire. Peu à peu des pistes politiques liées à la Résistance sont évoquées.
Rien n'est prouvé. L'enquête sera ensuite confiée à la PJ d'Orléans. En 1957, sera prononcé un second et dernier non-lieu de l'affaire. le terme même de non-lieu est exaspérant comme si la mort de cette famille était quantité négligeable. Les meurtres des paysans innocents assassinés sont restés impunis. « Circulez ! Il n'y a rien à voir ». Euhhhh ! Ou peut-être si ! il y a probablement des vérités qui dérangent et que l'on ne veut pas affronter.
Ce qui est troublant dans cette recherche, c'est l'omerta des locaux et des autorités. Manifestement tout le monde sait ou soupçonne fortement. Pourquoi personne n'a parlé ? L'affaire a été étouffée. Et plus inquiétant encore jamais le dossier n'a jamais été rouvert. La vérité ne sera peut-être jamais faite. Tous les témoins sont aujourd'hui décédés. Les chances de voir l'affaire élucidée s'éloignent. Est-ce acceptable ?
Amateurs de thriller, ce livre est pour vous! L'auteur confesse « l'histoire n'est pas un roman même si parfois j'emprunte à cette forme littéraire le dynamisme de ses formes narratives ».
On suit scotché au récit l'avancement du dossier bien documenté. Après des années d'un silence pesant l'auteur parle vrai.
Le récit est percutant et le matériau passionnant. Au point de rencontre de l'histoire et du fait-divers le sujet est révélateur d'une époque, des règlements de comptes alors qu'en 1946, les exécutions ne se faisaient plus.
Une part d'ombre dans l'histoire policière et judiciaire de l'après-guerre.
C'est par ces mots que débute l'enquête de J.-F. Donny.
50 ans plus tard, date de la publication de l'ouvrage, l'affaire n'a toujours été résolue.
Dans un premier temps elle fut confiée à la police judiciaire de Limoges qui fit preuve d'un singulier manque de curiosité voire d'incompétence notoire. Peu à peu des pistes politiques liées à la Résistance sont évoquées.
Rien n'est prouvé. L'enquête sera ensuite confiée à la PJ d'Orléans. En 1957, sera prononcé un second et dernier non-lieu de l'affaire. le terme même de non-lieu est exaspérant comme si la mort de cette famille était quantité négligeable. Les meurtres des paysans innocents assassinés sont restés impunis. « Circulez ! Il n'y a rien à voir ». Euhhhh ! Ou peut-être si ! il y a probablement des vérités qui dérangent et que l'on ne veut pas affronter.
Ce qui est troublant dans cette recherche, c'est l'omerta des locaux et des autorités. Manifestement tout le monde sait ou soupçonne fortement. Pourquoi personne n'a parlé ? L'affaire a été étouffée. Et plus inquiétant encore jamais le dossier n'a jamais été rouvert. La vérité ne sera peut-être jamais faite. Tous les témoins sont aujourd'hui décédés. Les chances de voir l'affaire élucidée s'éloignent. Est-ce acceptable ?
Amateurs de thriller, ce livre est pour vous! L'auteur confesse « l'histoire n'est pas un roman même si parfois j'emprunte à cette forme littéraire le dynamisme de ses formes narratives ».
On suit scotché au récit l'avancement du dossier bien documenté. Après des années d'un silence pesant l'auteur parle vrai.
Le récit est percutant et le matériau passionnant. Au point de rencontre de l'histoire et du fait-divers le sujet est révélateur d'une époque, des règlements de comptes alors qu'en 1946, les exécutions ne se faisaient plus.
Une part d'ombre dans l'histoire policière et judiciaire de l'après-guerre.
