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Critique de maliroland


Dystopie, récit de fiction qui décrit un monde utopique sombre. Je n'aime pas ce mot là et ce qu'il représente. Mais il faut bien pointer les dysfonctionnements humains quitte à donner dans les caricatures afin que les prises de conscience se mettent en branle et que des solutions émergent, ou pas selon les côtés optimistes ou pessimistes des pointeurs.

Donc, réchauffement climatique aidant, des terres et villes côtières sont immergées, les orages virent cyclones et détruisent les terres intérieures, les gouvernements écologistes dépassés par leurs extrémistes qui prônent un retour au moyen âge en faisant sauter ce que le coeur vous en dira, ces gouvernements ont dû passer la main à un régime fascisant mais les militaires qui se déploient à qui mieux mieux peinent à maintenir l'ordre.
Cartes de rationnement, électricité réduite à quelques piles, manque de nourriture, pénurie d'essence, danger à chaque coin de rue, autodéfense lorsque c'est possible, bref, Janvier broie du noir.

Découpons le retour de Janvier en trois parties.

Un.
Janvier et la Rochelle immergée jusqu'au premier étage. Janvier, pas militaire mais volontaire humanitaire ou quelque chose comme cela remplit diverses missions. Ramassage des noyés, aides aux isolés et ainsi de suite.
Cette première partie posent les problèmes, brosse un portrait de l'ambiance de fin du monde, s'attache à quelques personnages plus ou moins attachants et s'achève avec une épidémie équivalent peste noire, retour au moyen âge et après.

Deux.
Janvier s'en va retourner chez lui, campagne alpine ardéchoise ou savoyarde mais s'arrête en cours de route dans une ferme et rencontre Adèle. Ajoutons quelques albanais de passage, des bons et des franchement pas bons.
Puis Adèle lui ayant fait faux bond, Janvier reprend son baluchon pour un retour en début d'année c'est à dire aux pénates chez maman.

Le retour de Janvier.

Bien écrit.

Dystopie à se flinguer par avance.

Première et moitié de deuxième partie, longuettes laborieuses déprimantes mais bonne peinture apocalyptique.

Puis l'allure s'envole, Janvier est plus dans le partage et devient plus attachant et j'ai un doute sur comment cela va se finir.

Le doute s'envole à son tour, le travail c'est la santé.

La phrase de la fin comme j'aime bien à les citer.

Et pour se donner du courage, Janvier se met au travail sans attendre.

Commentaire. La femme et le travail sont l'avenir moyenâgeux de l'homme.
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