Avec
le Maître d'armes, nous franchissons un plafond de verre. On se situe au-delà de ce qui est commun aux autres bd composant la grande masse. le talent peut se travailler mais c'est également quelque chose de parfois inné.
J'ai beaucoup aimé les scènes de combats mais surtout les joutes oratoires. L'idée d'avoir mêlé une bible traduite en français avec le choix de l'épée ou de la rapière est tout à fait remarquable. On s'aperçoit au fond que c'est un peu le même combat. Bref, la mise en scène est particulièrement intelligente et dynamique pour nous mener jusqu'au dénouement.
Un puissant one-shot avec des personnages hauts en couleur à l'exception du roi François 1er inexistant. Il faudra également passer sur les erreurs historiques (la région du Jura était sous la coupe de Charles Quint en 1535 et non du roi de France, son ennemi) ou encore la ressemblance troublante de Hans Stalhoffer avec le héros de l'oeuvre le Banni.
Au final, une excellente bd épique qui n'oublie pas l'humain. 4 étoiles, bien entendu.
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