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Critique de thepretender
extrait d'article de blog
"Ça ira mieux demain ! est construit sur deux récits qui s'emboîtent adroitement. le premier est totalement « fantasmé », le second bien réel. L'avantage est qu'ils englobent ainsi deux perspectives. D'abord, celle de la malade mal accompagnée, délaissée par ses proches, abandonnée par son compagnon, qui doit lutter seule face à l'adversité et au bout du compte, préfère se laisser couler, épuisée par les traitements et leur inefficacité. On sait que la rémission, voire la guérison, sont en bonne partie dues à la force du mental et à l'attitude empathique et protectrice de la famille et des relations, quelles qu'elles soient. On n'oublie pas que nombre de patients se retrouvent seul-e-s, certains humanoïdes continuant de croire le cancer contagieux ! 😡
Ensuite, le récit se termine de manière plus positive. Durant son anesthésie, l'héroïne a eu la vision de ce qu'elle pourrait vivre si elle était abandonnée de tous. Et si elle ne guérit pas, le répit qu'elle connaît se fait grâce au soutien de son mari et de ses amis, sans grandiloquence inutile. On retrouve fort heureusement la verve, le style, l'humour décapant de Kathy Dorl, capable de prendre une distance étonnante par rapport à sa douloureuse réalité. le roman est habilement construit et fait regretter les suivants qui ne verront pas le jour.
Car la vie nous a donc appris que Kathy Dorl a finalement succombé, comme Camille si l'auteure avait poursuivi l'histoire de son personnage jusqu'à sa funeste extrémité."
https://agnesboucherdotcom.wordpress.com/2019/06/20/cancer-jecris-ton-nom/#more-2644
Lien : https://agnesboucherdotcom.w..
"Ça ira mieux demain ! est construit sur deux récits qui s'emboîtent adroitement. le premier est totalement « fantasmé », le second bien réel. L'avantage est qu'ils englobent ainsi deux perspectives. D'abord, celle de la malade mal accompagnée, délaissée par ses proches, abandonnée par son compagnon, qui doit lutter seule face à l'adversité et au bout du compte, préfère se laisser couler, épuisée par les traitements et leur inefficacité. On sait que la rémission, voire la guérison, sont en bonne partie dues à la force du mental et à l'attitude empathique et protectrice de la famille et des relations, quelles qu'elles soient. On n'oublie pas que nombre de patients se retrouvent seul-e-s, certains humanoïdes continuant de croire le cancer contagieux ! 😡
Ensuite, le récit se termine de manière plus positive. Durant son anesthésie, l'héroïne a eu la vision de ce qu'elle pourrait vivre si elle était abandonnée de tous. Et si elle ne guérit pas, le répit qu'elle connaît se fait grâce au soutien de son mari et de ses amis, sans grandiloquence inutile. On retrouve fort heureusement la verve, le style, l'humour décapant de Kathy Dorl, capable de prendre une distance étonnante par rapport à sa douloureuse réalité. le roman est habilement construit et fait regretter les suivants qui ne verront pas le jour.
Car la vie nous a donc appris que Kathy Dorl a finalement succombé, comme Camille si l'auteure avait poursuivi l'histoire de son personnage jusqu'à sa funeste extrémité."
https://agnesboucherdotcom.wordpress.com/2019/06/20/cancer-jecris-ton-nom/#more-2644
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